Evo Morales réitère ses critiques au secrétaire général de l’OEA

Édité par Reynaldo Henquen
2021-06-07 19:29:25

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La Paz, 8 juin (RHC) L’ancien président bolivien Evo Morales a de nouveau critiqué aujourd’hui la gestion de Luis Almagro à la tête de l’Organisation des États Américains (OEA) en tant que promoteur d’actions violant la souveraineté des pays.

Morales a écrit sur Twitter que le secrétaire général de cette institution encourage depuis son poste des coups d’État, des divisions internes dans plusieurs domaines et des actes clairs d’intervention dans les affaires intérieures des nations membres.

Il a souligné que l’OEA ne peut pas être placée sous le commandement de quelqu’un dont la conduite est loin d’être celle qu’exige le poste qu’il occupe.

Le rôle d’Almagro a été remis en question par les ingérences dans les politiques internes de pays comme le Nicaragua, le Venezuela et la Bolivie elle-même, où il a joué un rôle fondamental dans les faits qui ont abouti au coup d’État de novembre 2019.

Il a également été critiqué pour son deux-poids-deux-mesures concernant les violations des droits de l’homme dans des pays comme la Colombie et les États-Unis, violations face auxquelles il garde le silence.

Par ailleurs, le chef du Mouvement pour le socialisme, force politique du gouvernement en Bolivie, a rappelé qu’Ernesto Muyshondt, conseiller d’Almagro, avait été arrêté au Salvador pour fraude électorale et négociations illégales.

Muyshondt a été nommé conseiller du Secrétariat général pour l’accord entre le pays d’Amérique centrale et l’OEA qui a donné lieu à la Commission internationale contre l’impunité au Salvador, accord rejeté par le président de ce pays, Nayib Bukele.

Morales a également rappelé sur le réseau social que pendant ce temps, d’autres pays latino-américains rejettent les propos tenus par Almagro contre le ministre des Affaires Étrangères du Mexique, Marcelo Ebrard, le 4 juin dernier, pour avoir critiqué sa gestion à la tête de cette organisation.

'Il a pris des mesures très douteuses comme le cas de la Bolivie, c’était honteux, ils ont pratiquement facilité un coup d’état. L’opinion du Mexique est que c’est l’une des pires démarches dans l’histoire', a déclaré le responsable des relations extérieures mexicaines au sujet du travail du secrétaire général de l’OEA.

 

Source Prensa Latina



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