Le dialogue entre le gouvernement vénézuélien et l’opposition radicale se poursuivra au Mexique ce vendredi

Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-01 10:07:30

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Caracas, 1 septembre (RHC) Le gouvernement du président du Venezuela, Nicolás Maduro, et l’opposition se réuniront à nouveau vendredi prochain au Mexique, lors de la reprise de la table de dialogue que les deux parties ont installée en août dernier.

Le président de l’Assemblée nationale (AN) du Venezuela, Jorge Rodriguez, a indiqué que "Vendredi 3 septembre prochain, à 15 heures, s’installera au Mexique la première délibération entre la délégation de neuf membres du gouvernement bolivarien et les représentants du secteur de l’opposition".

Rodriguez, qui dirige la commission gouvernementale dans le dialogue, a qualifié de succès le fait que l’opposition radicale, après tant d’appels à des invasions, à des mesures coercitives, à des sanctions, à des blocus, suppose qu’il n’y a pas d’autre voie que la voie constitutionnelle et démocratique.

Le Gouvernement et l’opposition vénézuélienne, avec la médiation de la Norvège et du Mexique, ont entamé cette table ronde en août dernier, au cours de laquelle, en tant que premier accord, ils ont signé un mémorandum d’entente entre les parties.

Maduro a annoncé mardi que la table de dialogue avec l’opposition, qui reprend vendredi, exigera la restitution de plusieurs des fonds vénézuéliens gelés à l’étranger et la levée des mesures coercitives unilatérales.

"Il est temps de récupérer toutes les ressources qui ont été volées au Venezuela dans ce jeu politique irresponsable, sans oublier c’est pourquoi le Venezuela va présenter au Mexique, devant la table de négociations avec l’opposition, une pétition ferme" a signalé le président.

Il a ajouté que l’approche qu’ils présenteront contient "toutes les exigences économiques pour la reprise de l’économie du pays et pour que l’or détourné à la Banque d’Angleterre soit rendu, que tous les comptes en banque soient restitués et que toutes les sanctions contre la Compagnie des Pétroles du Venezuela soient levées".

Le chef de l’Etat a dénoncé que les mesures coercitives appliquées par les Etats-Unis (USA) et l’Union européenne (UE) ont coûté au pays sud-américain le gel d’environ huit milliards de dollars à l’étranger.

 

Source Prensa Latina

 



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