Le président péruvien soutient le Premier ministre contesté par opposition

Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-02 19:15:43

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Lima, 2 septembre (RHC) Le président péruvien, Pedro Castillo, a accordé aujourd’hui un soutien tacite au Premier ministre, Guido Bellido, face aux attaques médiatiques et politiques de l’opposition qui exigent sa démission pour une accusation d’agression verbale présumée contre une parlementaire.

Le président a publié sur Twitter une photo d’une réunion avec Bellido, ainsi qu’un message avec le texte 'accomplissant la mandat et la confiance que le peuple m’a donné, nous continuons à travailler pour réaliser les rêves des grandes majorités'.

'Ce n’est que dans l’unité et le dialogue constant avec les Péruviens et les Péruviennes que nous avancerons vers un horizon de prospérité', ajoute le texte qui semble dissiper les spéculations politiques sur les contradictions dans le camp officiel.

Bellido fait l’objet de violentes attaques dans les médias et au Congrès de la République parce que la députée d’extrême droite Patricia Chirinos l’a accusé de l’avoir agressée verbalement en tant que femme.

Le Premier ministre a nié l’accusation de Chirinos, qui remonte à plus d’un mois, quand, quelques jours avant l’installation du Parlement, elle et d’autres législateurs élus,  coordonnaient l’affectation des bureaux et elle demandait celui qu’occupait il y a de nombreuses années son père, un politicien conservateur.

Selon Bellido, les propos de la législatrice, outre qu’ils sont mensongers, sont délibérément diffamatoires à mon égard et ne contribuent pas au climat de dialogue préconisé par le gouvernement.

Il y a deux jours, le président Castillo a rejeté dans un discours les pressions pour qu’il remplace plusieurs de ses ministres, dont celui du Travail, Íber Maraví, dont l’interpellation avec intention de censure (destitution) a été proposée par le groupe parlementaire du Renouveau Populaire (RP) d’extrême droite.

Auparavant, Bellido avait suggéré à Maraví de démissionner face aux attaques, mais celui-ci a préféré de mettre le poste à la disposition du président Castillo, dans une lettre dans laquelle il se déclare victime de l’extrême droite engagée à déstabiliser le gouvernement installé il y a un peu plus d’un mois.

 

Source Hispan TV



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