Uruguay : rejet du rôle du président au Sommet de Celac

Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-20 17:31:15

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Montevideo, 20 septembre (RHC) Le Comité uruguayen antiimpérialiste de Solidarité avec Cuba et avec les peuples du monde, a rejeté aujourd’hui 'le rôle qu’est allé jouer' le président Luis Lacalle Pou au VIe Sommet de la Celac.

Une déclaration émise reproche au président d’agir 'si loin du sentiment et des drapeaux libérateurs d’Artigas qui ondoient ici' en agressant des peuples et des gouvernements du continent au rendez-vous de la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes (Celac) et en oubliant l’autodétermination qui est 'plus qu’un droit' un principe incontournable.

Il souligne que le président Lacalle a parlé au nom de son parti et non au nom du peuple uruguayen qu’il ne représentait pas lorsqu’il a attaqué Cuba, le Venezuela et le Nicaragua.

'Mais s’il est opportun de réaffirmer notre attachement aux principes et valeurs authentiquement démocratiques et liberateurs, nécessairement anti-impérialistes et émancipateurs' ajoute-t-il.

L’entité solidaire a salué le fait qu’en dépit des provocations de l’Uruguay et du Paraguay, l’esprit de coopération et de solidarité qui a prévalu au Sommet de la Celac a permis d’aboutir à d’importants consensus et à des déclarations transcendantes contre les mesures extraterritoriales et l’ingérence et en faveur du respect de la souveraineté des peuples.

Les propos de Lacalle Pou ont également eu un écho dans l’opposition uruguayenne. Le député du Front large, Daniel Caggiani, a déclaré que « le président fait très mal de confondre sa position personnelle ou partisane avec la position de notre pays dans un forum régional comme le sommet Celac 2021 ». Bettiana Diaz, législatrice elle aussi, a tweeté que « cela doit être un mensonge que le président Lacalle Pou montre son visage pour donner des leçons en matière de respect des droits de l’homme au sommet de la Celac, alors que ces los sont violés dans les prisons uruguayennes». Díaz a évoqué le cas d’un détenu pendant 40 jours dans une cellule, nu, soumis à la torture et en état de malnutrition.

 

Source Prensa Latina



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