Appel à la deuxième journée de protestation contre le gouvernement de l’Equateur

Édité par Reynaldo Henquen
2021-10-27 13:28:29

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Quito, 27 octobre (RHC) La Confédération des Nationalités Indigènes de l’Équateur (Conaie) et le Front Unitaire des Travailleurs ont convoqué la deuxième journée de mobilisations contre le gouvernement et pour la libération de leurs compagnons détenus.

La décision a été prise par l’instance en conseil virtuel élargi, à titre d’urgence, réalisé la veille dans la nuit, pour analyser le premier jour de grève nationale dans plusieurs villes du pays, avec la participation de milliers de personnes.

Des représentants des collectifs Ecuarunari, Confeniae, Conaice, tous représentants de peuples ancestraux, ainsi que des dirigeants des communes et des organismes provinciaux, qui font partie de la structure organisationnelle de la Confédération, ont participé à la rencontre de la Conaie.

Les décisions prises consistaient notamment à exiger de l’exécutif national la libération immédiate de ceux qui avaient été arrêtés, selon la CONAIE, de manière injuste et violente, ainsi que la réparation intégrale des citoyens agressés lors de la mobilisation résultant de la répression policière et militaire.

De même, ils exerceront le droit à la résistance, stipulé dans la Constitution, pour maintenir les actions de protestation.

Une autre mesure résultant de l’évaluation a été la convocation de toute la structure dans les trois régions (Sierra, Costa et Amazonie), ainsi que de larges secteurs sociaux et organisations au niveau national à se joindre aux protestations contre les politiques néolibérales imposées par le gouvernement.

De même, ils ont décidé de ratifier la proposition de geler le prix du diesel dans 1.50 dollars le gallon et les essences extra et éco-pays en 2.10

Ils sont également convenus de rejeter la présence de militaires et de policiers qui pénètrent dans les territoires et les communautés autochtones et les terrorisent, ainsi que la stigmatisation et les actes d’intimidation dirigés par l’administration nationale; avec une stratégie de division du mouvement indigène, qui a été qualifiée de perverse.

À la suite des mobilisations qui ont eu lieu la veille, au moins 37 personnes ont été arrêtées et des rapports font état de l’utilisation de gaz lacrymogènes et d’autres mécanismes répressifs pour disperser les manifestations.

Source Prensa Latina



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