Le Venezuela maintient son déploiement militaire dans l’État d’Apure

Édité par Reynaldo Henquen
2022-02-14 15:04:21

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Caracas, 14 février (RHC) Les Forces Armées Nationales Bolivariennes (FANB) maintiennent le vaste déploiement de troupes et de moyens dans l’État d’Apure, dans le cadre de l’affrontement avec des groupes irréguliers en provenance de Colombie, a rapporté aujourd’hui le haut commandement militaire.

Des unités à déploiement rapide , appartenant à la région de défense de Los Llanos, effectuent des patrouilles et des opérations de reconnaissance tout le long de la frontière pour neutraliser les dénommés Tancol (narcotrafiquants armés colombiens)a indiqué le commandant stratégique opérationnel, Domingo Hernandez.

Dans un document audiovisuel publié sur le réseau social Twitter, le chef militaire a rapporté l’arrestation d’un membre de ces groupes criminels, en plus de traiter plusieurs preuves d’intérêt criminel.

À cet égard, les troupes de la FANB ont saisi des UNIFORMES de l’armée colombienne, des munitions et des bouteilles de gaz utilisées dans la fabrication d’engins explosifs et de mines pour causer des dommages à la population et commettre des actes terroristes, a précisé la source.

Le commandant stratégique opérationnel a également indiqué que la Milice Nationale Bolivarienne réalise des travaux de reconnaissance et de recensement dans l’État d’Apure, dans le cadre de l’opération Bouclier Bolivarien 2022.

De même, des unités de sapeurs de combat avancent dans la neutralisation de moyens explosifs artisanaux, posés par les groupes irréguliers sur des routes et des trottoirs pour couvrir leurs voies d’infiltration depuis la Colombie, a-t-il précisé.

"Au plus profond des bois... des réserves forestières sur l’axe transfrontalier se cachent les terroristes narcotrafiquants colombiens, traçant des chemins complexes et posant des explosifs dans leur invasion silencieuse", a dénoncé Hernandez.

En dépit de l’accord de paix signé en 2016 entre le gouvernement colombien alors présidé par Juan Manuel Santos et les FARC, qui a transformé la guérilla la plus puissante d’Amérique en un parti de gauche avec une petite représentation législative, plus de 300 anciens chefs de gang ont été tués.

Plusieurs organisations de défense des droits humains ont condamné les assassinats de dirigeants sociaux en Colombie et souligné la nécessité de respecter les accords de paix pour lutter contre l’insécurité dans le pays et renforcer la protection des groupes les plus vulnérables.

 

Source HISPANTV



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