Des menaces de mort planent toujours sur Gustavo Petro en Colombie

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2022-05-15 22:47:12

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Gustavo Petro et sa colistière Francia Marquez. Photo: Prensa Latina

La Havane, 15 mai, (RHC)- Des menaces de mort planent toujours sur le candidat de la gauche à la présidence de la Colombie, Gustavo Petro et sur sa colistière, Francia Marquez, deux semaines avant les élections.

En tête des intentions de vote, Gustavo Petro s’est adressé cette fin de semaine à des milliers de sympathisants à Carthagène des Indes. Mais autour de lui, on a vu plus de gardes de corps.

Vendredi, plus de 50 membres du Congrès et dirigeants de la campagne du Pacte historique ont demandé à la Commission interaméricaine des droits de l'homme des garanties pour Gustavo Petro et Francia Marquez face à des événements qui mettent en danger la vie et l'intégrité physique des deux candidats.

Dans une lettre, ces élus colombiens ont mis en garde contre les menaces successives à l'encontre de Gustavo Petro et Francia Márquez en pleine course électorale.

Ils ont également mis en garde contre la façon dont des responsables au plus haut niveau de l'État ont rejeté une dénonciation publique faite par le candidat à la présidence "au lieu de prendre des mesures immédiates pour enquêter sur ce qui a été révélé et pour faire face au risque que ces faits représentaient pour sa vie et son intégrité personnelle".

Ils ont également souligné que le 5 avril, la candidate à la vice-présidence Francia Márquez a dénoncé le fait qu'elle avait reçu trois menaces de mort, pour lesquelles elle a exigé qu'on lui donne des "garanties pour l'exercice politique".

Les dirigeants et les membres du congrès ont également averti que le président Ivan Duque et le commandant de l'armée nationale, le général Eduardo Zapateiro, ont publiquement confronté Petro et ses propositions de campagne, créant ainsi un scénario propice à différentes attaques contre lui, qui pourraient affecter sa sécurité.

D'autre part, le candidat du Pacte historique, a dénoncé ce samedi que ceux qui refusent le changement en Colombie achètent les votes des personnes les plus pauvres du pays.

Il a également assuré que ces mêmes groupes maintiennent une campagne de mensonges pour empêcher les transformations parce qu'ils veulent garder l'argent public, ils se sentent à l'aise pour voler l'État, ils concentrent la richesse en Colombie et ils veulent garder la terre et l'eau.

Une autre crainte dans ce processus électoral est que l'audit international du logiciel pour le traitement des informations des présidentielles n'a toujours pas été contracté, à moins de 15 jours des élections.

À la dernière minute, le ministère des Finances a finalement approuvé le budget pour réaliser l'audit, qui avait été demandé par le Conseil national électoral et plusieurs partis politiques, qui réclamaient une plus grande transparence après les irrégularités survenues le 13 mars lors des élections législatives.

Source: Prensa Latina



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