Le Parlement équatorien évalue la demande de destitution du président Lasso

Édité par Reynaldo Henquen
2022-06-25 03:25:14

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Quito, 25 juin (RHC) La session plénière de l’Assemblée Nationale de l’Équateur évaluera aujourd’hui une demande de destitution du Président de la République, Guillermo Lasso, promue le groupe parlementaire de l’Union pour l’Espérance (UNES).

La séance a été convoquée la veille par le Président du Parlement, Virgilio Saquicela, conformément à l’article 51 de la loi organique sur la fonction législative.

L’analyse, seul point de l’ordre du jour pour cette journée, est fixée à 18h00 (heure locale) au siège de l’institution, situé dans le centre de Quito, épicentre de la grève nationale commencé le 13 juin dernier contre des mesures économiques de type néolibéral décidées par le Gouvernement et dans l’attente de réponses aux revendications sociales.

La demande d’UNES est fondée sur le motif de destitution pour troubles internes graves dus à la situation actuelle, marquée par les protestations menées par la Confédération des nationalités indigènes de l’Équateur (Conaie) et soutenues par de nombreux secteurs de la population, comme étudiants, travailleurs, paysans, femmes et autres.

Les manifestants se sont rassemblés autour du cahier de revendications en 10 points présenté par la Conaie à l’exécutif, qui comprend des thèmes tels que la création d’emplois, l’interdiction de l’exploitation minière illégale, les soins agricoles, le budget de l’éducation et de la santé, le respect des droits collectifs, le refus des privatisations et la lutte efficace contre l’insécurité.

Le processus comprend une période de 72 heures après l’analyse de la décision de destituer le président, pour ce faire au moins 92 des 137 voix possibles sont nécessaires.

S’il est destitué, le Conseil national électoral convoque les élections présidentielles et législatives dans un délai de sept jours.

La session parlementaire aura lieu quelques heures après une dénonciation publique par le président de tentatives de renversement du gouvernement, de la part de Leonidas Iza, président de la Conaie, et de groupes criminels responsables d’exactions dans le cadre des mobilisations, contenues par des policiers et des militaires par une forte répression, largement rejetée.

En 12 jours de marche, les registres de la Conaie font état d’au moins cinq morts et une centaine de blessés et d’arrestations. (Source Prensa Latina)



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