Nouvelle audience en Équateur sur la libération de l'ancien vice-président Jorge Glas

Édité par Reynaldo Henquen
2022-12-12 10:06:58

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La Havane, 12 déc. (RHC)- Une nouvelle audience du tribunal est fixée aujourd’hui pour analyser la demande d'unification des peines qui pourrait conduire à la libération définitive de l'ancien vice-président équatorien Jorge Glas, considéré comme une victime de la judiciarisation de la politique.

La défense de l'ancien vice-président a demandé à la juge des garanties pénitentiaires de Pichincha Melissa Muñoz de définir une peine unique pour Jorge Glas, condamné à six ans pour des délits présumés d'association illicite dans le cadre de l'affaire Odebrecht et à huit ans pour corruption aggravée dans le cadre de l'affaire dite des pots-de-vin.

En janvier dernier, on lui a refusé l'unification des peines parce qu'il y avait une accusation de détournement de fonds dont la sentence n'était pas encore définitive, mais ce scénario a changé début novembre.

En effet, le mois dernier, la Cour nationale de justice a rejeté les accusations portées contre l'ancien vice-président et six autres personnes impliquées dans des irrégularités présumées dans des contrats d'extraction de pétrole dans le champ de Singue pendant le gouvernement de Rafael Correa.

L’unification des peines permettrait à l’ancien vice-président d’accéder à ce qu'on appelle la pré-libération.

L'avocat de Glas, maître Edison Loaiza, estime que les juges n'ont désormais aucune justification légale pour refuser la demande, puisque l'accusé a purgé la peine d'emprisonnement prévue par la loi.

Il y a quatorze jours, le magistrat Emerson Curipallo, de l'unité pénale de Santo Domingo de los Tsáchilas, a émis une mesure conservatoire qui a facilité la libération de l'ancien vice-président. Jorge Glas doit se présenter une fois par semaine à Guayaquil et n'a pas le droit de quitter le pays.

L'homme politique a été libéré dans la nuit du 28 novembre de la prison 4 de Quito, où des dizaines de personnes l'attendaient, notamment des amis, des militants et des médias.

Les avocats de l'ancien vice-président, ainsi que des juristes et des militants des droits de l'homme s'accordent à dire qu'il n'existe aucune preuve des crimes dont il est accusé.

Jorge Glas est considéré comme le symbole du "lawfare" (guerre juridique) en Équateur, où la persécution déclenchée par le gouvernement de Lenin Moreno (2017-2021) contre les adeptes des idées de Correa a contraint nombre d'entre eux à l'exil.

Source: Prensa Latina



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