Le Sommet AMLO, Biden, Trudeau attire l’attention de la presse

Édité par Reynaldo Henquen
2023-01-11 16:53:31

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La Havane, 11 janvier, (RHC)- Le 10e Sommet entre le Mexique, les États-Unis et le Canada a attiré ce mardi l’attention de la presse.

Le président mexicain, Andrés Manuel Lopez Obrador a accueilli d’abord le président des États-Unis, Joe Biden et sa femme au Palais National. Un peu plus tard, le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau et sa femme. Les Biden et les Trudeau étaient accompagnés d’un grand nombre de fonctionnaires. Après un déjeuner officiel, la réunion trilatérale a eu lieu à huis-clos.

Les trois pays ont signé, dans le cadre de ce sommet, une alliance pour l’égalité et la justice raciale afin de promouvoir des sociétés diverses, antiracistes, inclusives, égalitaires et démocratiques.

Le Mexique, les États-Unis et le Canada ont décidé de mettre en place un réseau trilatéral d’experts en égalité raciale et inclusion afin de renforcer la participation de la société civile.

Lundi, le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a demandé à Joe Biden d'en «terminer avec l'oubli, l'abandon, le dédain envers l'Amérique latine et les Caraïbes» et d'ouvrir une nouvelle étape égalitaire dans les relations interaméricaines.

«Président Biden, vous avez la clé pour ouvrir et améliorer substantiellement les relations entre tous les pays du continent américain», a déclaré le dirigeant mexicain dans ses remarques préliminaires, en présence de la presse.

En réponse, Joe Biden a alors expliqué que le gouvernement de son pays avait alloué «des dizaines de milliards de dollars» pour le développement du continent au cours des 15 dernières années, mais que cela ne pouvait se limiter à une seule région. «Malheureusement notre responsabilité ne s'arrête pas au continent américain. Elle existe aussi en Europe centrale, en Asie, en Afrique [...] J'aimerais que nous n'ayons qu'une priorité, mais nous en avons plusieurs», a-t-il précisé. 

Au cœur des dissensions entre les deux pays qui partagent 3 150 km de frontière commune figure la question du renforcement de la sécurité, de la lutte contre le trafic de drogue et bien sûr, l'immigration irrégulière venue du centre et du sud des Amériques. Joe Biden s'était d'ailleurs rendu le 7 janvier à la frontière avec le Mexique où les migrants arrivent depuis plusieurs mois en nombre record.

Avec son homologue mexicain, ils sont convenus de mettre en placer une approche «innovante» face à l'immigration clandestine et ils ont promis de s'attaquer aux «racines» du phénomène dans les pays d'origine. Le président mexicain avait au préalable répété qu'il demanderait à Joseph Biden d'augmenter les investissements des Etats-Unis dans les pays d'origine des migrants qui traversent le Mexique pour tenter de gagner les Etats-Unis.

L'économie régionale est également au centre des enjeux du sommet des «trois amis».

Le président Lopez Obrador a d’autre part souligné que l'accord commercial nord-américain s'était avéré un instrument précieux «pour consolider les processus de production» mais il a cependant déploré que «les ports du Pacifique [continuaient] de recevoir des navires remplis de marchandises en provenance d'Asie».

«La question que nous nous posons est la suivante : ne pourrions-nous pas produire en Amérique ce que nous consommons ? Bien sûr. C'est une question de définition et de planification commune de notre développement futur. S'unir et s'associer à l'Amérique équivaut à consolider la région», a insisté le président mexicain, selon le média national. «Cette intégration doit s'appuyer sur des investissements publics et privés pour le bien-être de tous les peuples des Amériques. Sans exclure personne», a-t-il encore souligné.

Source: Russia Today



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