Une réplique de la statue de Marti au Parc Central de New York est dressée à La Havane

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2017-10-21 12:35:06

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La Havane, 20 oct. (RHC).- La Havane et New York auront un autre élément en commun. L’historien de La Havane, Eusebio Leal, a choisi la journée de la culture nationale pour annoncer l’emplacement sur une place de la vieille Havane d’une statue équestre de José Marti, notre héros national, la réplique exacte de celle qui est dressée au Parc central de New York.

Au pied de la statue qui sera officiellement dévoilée le 28 janvier, date de la naissance du héros national de Cuba, Eusebio Leal a précisé que c’est la reproduction exacte de l’œuvre du grand sculpteur nord-américain, Anna Vaughn terminée en 1958 et placée au Parc Central de New York en 1965.

L’historien de La Havane a qualifié Anna Vaughn de femme illuminée qui avait une dévotion affectueuse pour l’histoire de Cuba car pour réaliser cette œuvre elle a recherché un grand nombre d’éléments de jugement. Elle s’est inspirée d’une toile du peintre cubain Esteban Valderrama représentant la mort de José Marti au combat.

«C’est le seul monument au monde qui montre Marti à cheval. En ce moment, il n’était pas seulement le délégué du Parti Révolutionnaire Cubain, élu par acclamation des émigrés, mais aussi le Major général de l’Armée de Libération de notre pays, nommé par le généralissime Maximo Gomez » a-t-il signalé.

«Marti y apparaît dans l’acte de mourir. C’est bizarre un monument dans lequel le héros ne nous est pas montré dans cette position triomphante mais sublimé par l’idée qu’il va rendre sa vie pour une cause juste et exceptionnelle » a commenté l’historien dans ses déclarations à la presse.

Sur ce point Eusebio Leal a cité une phrase de Marti : «La mort n’est pas vraie quand on s’est bien acquitté de l’œuvre de la vie » pour ensuite assurer que la création d’Anna Vaughn est pleine de poésie et de beauté.

La réplique a été réalisée aux États-Unis grâce à des dons réalisés par des Nord-américains, par des Cubains résidant dans e pays et par d’autres contribuables du monde.

Eusebio Leal a exprimé ses remerciements pour la contribution du musée du Bronx pour l’accomplissement du projet.

«Au-delà des égarements, des politiques erratiques, de ceux qui tentent de détruire les ponts et la communication entre les nations et les hommes ce que Benito Juarez signalait avec intensité : le respect du droit d’autrui est la paix » a signalé Eusebio Leal qui a ajouté qu’à son avis il n’est pas d’autre chemin pour les relations entre Cuba et les États-Unis, autrement, a-t-il signalé en montrant la statue de Marti, nous serions prêts comme lui à mourir pour ce en quoi nous croyons. »



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