Un vaste réseau de corruption est dénoncé en Argentine

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2019-03-28 12:58:30

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L'ex-président argentin a été trouvé coupable du délit de détournement de fonds

Buenos Aires, 28 mars (RHC).- Un avocat a dénoncé ce mercredi devant la justice argentine le procureur Carlos Stornelli, le juge Claudio Bonadío, les plus impliqués dans la persécution politique et judiciaire contre des politiques d'opposition, ainsi que le faux avocat Marcelo D'Alessio, aujourd'hui en garde à vue et le journaliste Daniel Santoro, du journal El Clarín.

Ils sont tous les quatre accusés d'avoir armé une cause pour de soit-disant sur-prix dans une opération commerciale de gaz.

La justice argentine a prouvé le caractère faux de l'audit et du témoignage mensonger de Marcelo D'alessio.

Stella Calloni, correspondante à Buenos Aires du journal La Jornada souligne que les principaux impliqués tentent de mettre en prison l'ex-présidente Cristina Fernández.

Elle conclut que l'affaire est armée de toute pièces.

Par ailleurs, l'ex-président Carlos Menem a été condamné à 3 ans et 9 mois de prison pour la vente en 1991 d'un grand espace appartenant à l'État à une société privée pour un prix très inférieur au coût. La vente a été réalisée pour 30 millions de dollars alors que la valeur réelle était de 130 millions. Son ministre de l'économie, Domingo Carvallo a été condamné à la même peine pour le même délit: détournement de fonds.



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