«Bâtir le monde dont nous rêvons est une tâche gigantesque, mais possible», Miguel Díaz-Canel

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2021-09-21 11:26:24

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Photo: MINREX

La Havane, 21 sept. (RHC)- Le président cubain, Miguel Díaz-Canel, a exhorté ce lundi les Nations Unies à travailler ensemble pour un ordre mondial plus équitable, juste et démocratique dans lequel personne n'est laissé pour compte.

«Il y a six ans, à l'initiative des Nations Unies, pratiquement tous les dirigeants du monde se sont engagés à «ne laisser personne de côté», dans le but commun d'atteindre les objectifs de développement durable (ODD) d'ici à 2030. À vrai dire, des millions d'êtres humains sont encore laissés pour compte; pour une majorité de nations, les objectifs ne semblent pas réalisables en moins d'une décennie».

Au cours d’une intervention via Internet au segment de haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU, le président cubain s’est attaqué aux inégalités qui empêchent d’atteindre le grand but du développement durable.

«Un ordre international injuste et antidémocratique est à l'origine des inégalités et de l'exclusion auxquelles est confrontée la grande majorité des gens aujourd'hui, dans un scénario aggravé par les effets dévastateurs de la pandémie de Covid-19.  Tant que cet ordre mondial prévaudra, les objectifs les plus nobles resteront une chimère.

Je le dis en pleine connaissance de cause de Cuba, qui a assumé les 17 engagements avec sérieux et responsabilité, mais aussi conscient des grands défis que nous impose notre statut de petit État insulaire en développement, et de l'impact du blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis.

Comme nous l'avons dénoncé tant de fois devant l'Assemblée générale, cette politique de blocus, renforcée délibérément et d’une manière opportuniste dans le contexte de la pandémie, est le principal obstacle aux efforts du pays pour faire progresser son développement économique et social et mettre en œuvre l'Agenda 2030».

Dans son allocution, le président cubain a confirmé la volonté du gouvernement révolutionnaire de tenir son engagement envers l’agenda 2030 pour le développement durable.

«Les difficultés sont énormes, mais notre volonté de construire une nation souveraine, indépendante, socialiste, démocratique, prospère et durable l'est tout autant. Pour cette raison, nous réitérons ici notre engagement envers l'Agenda 2030, comme le confirme la cohérence appréciable entre les objectifs et les buts du Plan national de développement économique et social jusqu'en 2030 et les ODD.

Le 13 juillet, Cuba a présenté son rapport national volontaire sur la mise en œuvre de l'Agenda 2030 au Forum politique de haut niveau des Nations Unies sur le développement durable. Comme on peut le voir dans ce document, nos priorités sont axées sur la promotion du développement intégral et complet des êtres humains, la réalisation d'un développement économique équitable et l'amélioration des normes et de la qualité de vie de la population.

Nous continuerons d’avancer «d’un pas 2030» sur la voie du développement durable, en renforçant la planification et la coordination aux différents niveaux de gouvernement, en encourageant l'innovation, la recherche scientifique et la création d'alliances entre les différents acteurs de la société, en tant qu'outils essentiels pour la reprise et le progrès».

Sur ce point, le président Miguel Díaz-Canel a confirmé la vocation de solidarité et de coopération du gouvernement cubain

«Cuba continuera également à partager ses expériences avec d'autres nations par le biais de la coopération Sud-Sud, et à soutenir un multilatéralisme renouvelé et renforcé, la coopération solidaire et la recherche de solutions globales aux problèmes communs.

Nous, les révolutionnaires, nous sommes des optimistes incorrigibles et, dans le pire des scénarios, nous cherchons et trouvons des solutions parce que nous croyons en l'être humain et en l'avenir.

Construire le monde dont nous rêvons est une tâche gigantesque, mais elle est possible si nous renonçons à l'égoïsme et travaillons ensemble pour transformer l'ordre international injuste actuel en un ordre plus juste, plus démocratique et plus équitable, dans lequel personne n'est laissé pour compte».



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