Cuba dénonce en Belgique l'extraterritorialité du blocus américain

Édité par Reynaldo Henquen
2022-09-19 09:30:17

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Le blocus américain de Cuba dénoncé lors d'un festival belge

Bruxelles, 19 sept (RHC) Le député Yoerky Sánchez et l'ambassadrice Yaira Jiménez ont dénoncé l'extraterritorialité et les conséquences du blocus économique, commercial et financier imposé par les Etats-Unis à Cuba, lors de leurs interventions cette fin de semaine au festival politico-culturel belge ManiFiesta.

Étant donné cette nature extraterritoriale, aucun pays n’échappe au blocus économique, commercial et financier atteint tous les pay, y compris l'Europe, a déclaré le député cubain, qui s'exprimait lors d'un forum organisé par l'association de solidarité Cubanismo.be, à l'occasion de la 12e édition de l'événement, qui se tient dans la ville côtière d'Ostende.

Yoerky Sánchez, qui est également  membre du Comité central du Parti communiste et du Conseil d'État a souligné que le siège de Washington a un impact sur tous les secteurs, y compris celui de l'énergie, entravant l'achat de pièces de rechange pour les centrales électriques.

Cuba ne peut pas importer des produits contenant plus de 10 % de composants américains, et si un navire touche un port cubain, il devra ensuite attendre six mois pour le faire aux États-Unis, a-t-il précisé.

Selon M. Sánchez, qui dirige la délégation cubaine à ManiFiesta, la limitation des investissements étrangers est un autre exemple de la portée extraterritoriale du siège imposé il y a plus de six décennies.

Pour sa part, l'ambassadrice Jiménez a souligné l'importance de la dénonciation du blocus dans le monde entier, étant donné l'intention des administrations américaines successives d'appliquer les lois nationales au-delà de leurs frontières afin d'étouffer la nation antillaise.

En 2019, le président de l'époque, Donald Trump, a activé le titre III de la loi Helms-Burton pour accentuer la composante extraterritoriale de la politique de Washington contre l'île caribéenne, une décision maintenue par son successeur à la Maison Blanche, Joseph Biden.

L'application de ce chapitre permet aux anciens propriétaires d'entreprises et de biens nationalisés par le gouvernement révolutionnaire dans les années 60 de poursuivre devant les tribunaux des États-Unis les entreprises étrangères pour les gains réalisés grâce à des sociétés nationalisées après la révolution de 1959.

La diplomate a partagé avec le grand public l'attaque que le blocus représente pour la vie quotidienne des Cubains, en particulier des femmes.

Lors d'un autre forum de ManiFiesta, Mme Jiménez a évoqué les progrès réalisés par les femmes cubaines sous la Révolution, qui les a autonomisées et leur a accordé les pleins droits de participation à la société et à ses différentes secteurs.(Source:PL)



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