A l'appel des Ponts d'Amour, Cubains et Nord-américains ont marché samedi jusqu'aux portes du siège de l'ONU à New York pour exiger la levée du blocus de Cuba par les États-Unis. Photo: Prensa Latina
La Havane, 30 oct. (RHC)- New York et d’autres grandes villes des États-Unis ont été le théâtre ce dimanche de manifestations exigeant aux États-Unis la levée du blocus de Cuba.
Une caravane organisée par le mouvement Ponts de d'amour, comme il est de coutume le dernier dimanche du mois, a renouvelé la demande à Miami, rejointe par des Cubains-Américains et des personnes solidaires vivant aux États-Unis.
Une action similaire a eu lieu dans l'État du Maine, où l'on a également demandé un changement de position de la part de l'administration du président Joe Biden et un soutien à l'autodétermination de l'île.
Portland dans l’État d’Oregon, Minneapolis et Duluth, au Minnesota et Phoenix, dans l’Arizona ont vu également des manifestations contre le blocus économique, commercial et financier décrété officiellement par Washington en février 1962 dans le but de réduire le peuple cubain par la faim et la maladie.
Dans le cadre de l'agenda, une grande marche a eu lieu samedi à New York, organisée en prélude au vote à l'Assemblée générale des Nations unies sur le projet de résolution «nécessité de mettre fin au siège unilatéral de Washington», vote qui aura lieu les 2 et 3 novembre.
De même, l'association Codepink a remis au Département d'État une pétition signée par plus de 10 000 personnes et plus de 100 associations, dans laquelle elle demande le retrait de Cuba de la liste des pays qui parrainent le terrorisme.
Carlos Lazo, leader des Ponts d’Amour a expliqué que l'appel à l'action mettait l'accent sur trois demandes principales qui unissent un large secteur des Nord-américains et des personnes éprises de paix dans le monde entier.
Les demandes comprennent la fin du blocus, le retrait de Cuba de la liste des pays soutenant le terrorisme et la levée des mesures coercitives qui empêchent les voyages sur l'île et entravent les transactions économiques.
Source: Prensa Latina
