Bolivie: le MAS envisage de poursuivre les membres du gouvernement de facto

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2020-09-22 10:33:09

Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp

Demandarán ante la Fiscalía General del Estado, a la presidenta y otros personeros del gobierno de facto de Bolivia, anuncia el senador del MAS, Omar Aguilar.

La Paz, 22 sept (RHC) Le sénateur bolivien, Omar Aguilar, du Mouvement vers le socialisme (MAS) a déclaré que son parti envisage de poursuivre la présidente de facto, Jeanine Áñez, et des membres de son cabinet  pour responsabilité dans les massacres de Senkata et Sacaba, ainsi que de la gestion de la crise sanitaire de Covid-19.

«Nous préparons deux procès en responsabilité contre la présidente, l'un pour les événements tragiques de Senkata et de Sacaba, et l'autre pour la mauvaise utilisation des ressources en pleine pandémie» a déclaré Omar Aguilar.

Il a précisé que la poursuite sera déposée auprès du bureau du procureur général de l'État une fois que les comités législatifs conjoints chargés d'enquêter sur les deux affaires auront présenté leurs rapports. Ils ont jusqu'au 27 septembre pour le faire et doivent être approuvés par la plénière de l'Assemblée législative plurinationale.

M. Aguilar a déclaré que le rapport en cours d'élaboration "sera une base fondamentale pour l'ouverture de procès en responsabilité" dans l'affaire Sacaba-Senkata (massacres survenus en novembre 2019, peu après le coup d'État contre Evo Morales).

Cette accusation incomberait avant tout aux ministres du gouvernement, Arturo Murillo, et de la défense, Luis Fernando López, qui ont sous leur commandement la police et les forces armées boliviennes, respectivement, des organes qui auraient été les protagonistes de la répression massive lors de la crise sociale de novembre 2019.

Dans le cas du titulaire, Luis Fernando López, le législateur l'a qualifié de "ministre fantôme" parce qu'il exerce ce poste "illégalement", puisqu'il a été ratifié par Áñez en dehors de la Constitution après avoir été censuré par l'Assemblée et que, par conséquent, "tous ses actes sont nuls et non avenus".

Source : Telesur



Commentaires


Laissez un commentaire
Tous les champs sont requis
Votre commentaire ne sera pas publié
captcha challenge
up