Buenos Aires, 28 septembre (RHC) – L’Union des Cubains résidant en Argentine (URCA) célèbre la fondation des Comités de défense de la Révolution, la plus grande organisation de masse de l’île, qui fête aujourd’hui son 65e anniversaire.
La Maison de l’amitié argentino-cubaine de Buenos Aires a accueilli la célébration jusqu’après minuit, présidée par la traditionnelle « Caldoza » (soupe traditionnelle) en présence de membres de l’URCA, qui a récemment fêté ses 20 ans, d’amis argentins de Cuba et du personnel de la mission d’État de l’île en Argentine.
L’occasion était idéale pour les personnes présentes de signer la lettre de soutien du peuple cubain au Venezuela face à la menace militaire qui pèse sur ce pays sud-américain de la part de l’administration Trump, qui a déployé une puissante unité navale dans les Caraïbes orientales.
Erenia García, présidente de l’URCA, a rappelé la création des CDR le 28 septembre 1960, annoncée par le leader historique cubain Fidel Castro lors d’une manifestation publique depuis le balcon de l’ancien palais présidentiel, comme un mécanisme de vigilance révolutionnaire collective.
Leur objectif était d’assurer la vigilance du peuple à chaque pâté de maisons pour se défendre contre les complots contre-révolutionnaires et les menaces extérieures.
Dès leurs débuts, les CDR ont non seulement servi d’alerte politique, mais sont également devenues une organisation de masse aux multiples missions sociales : campagnes de santé, collecte de matières premières, éducation, assistance communautaire, contrôle social des délits et de l’indiscipline, et mobilisation populaire, a souligné la jeune dirigeante de l’URCA.
« Aujourd’hui, les CDR continuent de faire partie de l’appareil organisationnel de la Révolution, adaptés aux différentes époques, mais avec une essence de défense, de mobilisation et de protagonisme populaire », a souligné García.
La présidente de l’URCA a profité de l’occasion pour rappeler que l’Assemblée générale des Nations Unies soumettrait prochainement au débat et au vote, une fois de plus, une résolution condamnant le blocus économique, commercial et financier criminel imposé par le gouvernement américain à Cuba.
Elle a rappelé que l’année dernière, la résolution visant à lever le blocus avait obtenu 187 voix pour lors de cette instance internationale, tandis que seuls les États-Unis et Israël avaient voté contre, comme cela a presque toujours été le cas depuis sa première présentation en 1992.
« Ce résultat représente une victoire diplomatique éclatante, car il réaffirme que la politique de blocus est de plus en plus isolée au niveau international et rejetée dans les instances internationales comme une forme d’agression contre le peuple cubain », a-t-elle conclu, avant de réaffirmer la condamnation par l’URCA de la politique hostile de Washington contre l’île.
Source Prensa Latina