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L’est de Cuba sous le coup de pluies torrentielles

par Reynaldo Henquen

La Havane, 28 septembre (Prensa Latina) L’est de Cuba continue aujourd’hui de subir les effets de fortes pluies causées depuis vendredi par une dépression tropicale qui s’est renforcée dimanche en tempête tropicale Imelda.

Selon l’Institut météorologique (Insmet), le système maintient des zones d’averses, de pluie et d’orages importants, notamment dans les provinces de Granma, Santiago de Cuba et Guantánamo.

À plusieurs endroits, les précipitations cumulées dépassent les 100 millimètres, avec des records extrêmes atteignant 500 mm à Hatibonico, dans la vallée de Guantánamo.

Le journal Granma rapporte qu’à Guantánamo, environ 18 000 personnes ont été évacuées en raison de l’effondrement de maisons, de la montée des eaux, d’inondations (notamment à Caimanera), de chutes d’arbres et de coupures de courant.

Les autorités insistent pour que la population reste informée et se maintienne en sécurité.

Ce dimanche, de hauts responsables du Parti et du gouvernement provincial ont visité les municipalités les plus touchées : Imías, San Antonio del Sur, Niceto Pérez (Ullao), Guantánamo (Cecilia et la ville), El Salvador et Manuel Tames, afin d’évaluer les dégâts.

À Imías, la crue du fleuve a emporté un passage temporaire reliant la communauté de Jesús Lores au chef-lieu de la municipalité. Malgré le risque, certains habitants continuent de traverser le vieux pont effondré.

À Manuel Tames, le fleuve bloque l’accès au pont de La Cubana, tandis qu’à Hatibonico, les inondations, les débordements et les glissements de terrain persistent.

À Santiago de Cuba, les pluies ont également été intenses : au cours des dernières 24 heures, des précipitations cumulées allant jusqu’à 340 mm ont été enregistrées : à La Campana, 330 mm à Tele-correo Aserrado et 250 mm au chef-lieu de la municipalité.

L’Institut national de météorologie (INSMET) prévient que les pluies continueront de tomber dans l’est du pays, avec un risque de nouvelles inondations et de glissements de terrain, et qu’elles pourraient se propager au centre.

 

Source Prensa Latina

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