Nations Unies, 29 septembre (RHC) – Le ministre nicaraguayen des Affaires étrangères, Denis Moncada, a réitéré la solidarité de son pays avec Cuba et le Venezuela, victimes d’une agression impérialiste persistante.
Lors de son discours au débat de haut niveau de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le ministre a dénoncé les blocus économiques, les sanctions unilatérales et les mesures coercitives imposées par les États-Unis et leurs alliés.
Selon lui, ces pratiques constituent de véritables crimes contre l’humanité qui menacent la paix, la sécurité et le bien-être des peuples.
« En tant que frères révolutionnaires de la Grande Patrie, enfants de nos héros américains et protagonistes de révolutions victorieuses, nous réaffirmons notre solidarité et notre fraternité pleines et entières avec Cuba et le Venezuela », a-t-il déclaré.
Le ministre nicaraguayen des Affaires étrangères a condamné ce qu’il a qualifié de manipulations absurdes et d’accusations farfelues sous prétexte de trafic de drogue, un fléau qui, selon lui, prospère dans les pays riches, principaux centres de consommation.
Il a souligné que ces nations puissantes encouragent la production et le trafic de drogue dans les pays pauvres, transformant la souffrance humaine en commerce et en misère.
Il a également rejeté les sophismes utilisés comme prétexte pour de nouvelles ingérences, menaces d’invasion et occupations qui compromettent la stabilité internationale.
Dans un autre discours, le ministre nicaraguayen des Affaires étrangères a exprimé le soutien du gouvernement sandiniste au peuple palestinien, victime de ce qu’il a qualifié de génocide et de massacres perpétrés par le régime sioniste d’Israël.
« Nous condamnons tous les massacres sauvages et brutaux qui se perpétuent et se propagent aux yeux du monde entier. Nous condamnons l’État d’Israël, ainsi que les politiques et pratiques des puissances coloniales, impériales, néocoloniales et fascistes », a-t-il déclaré.
Le ministre des Affaires étrangères a également dénoncé l’utilisation de la faim comme arme de domination, ainsi que la malnutrition, l’abandon, la maladie et le traitement inhumain des familles, des femmes, des jeunes, des enfants et des personnes âgées.
Selon lui, ces pratiques visent à exiler des pans entiers de la société et à promouvoir de nouvelles formes d’extermination.
Moncada a souligné que le Nicaragua et la Révolution populaire sandiniste s’identifient aux luttes pour la liberté, la souveraineté et la dignité des peuples du monde.
« Nous savons que nous ne nous rendrons jamais », a-t-il conclu.
Source Prensa Latina