Caracas, 30 septembre (RHC) – Le Venezuela et la Colombie progressent aujourd’hui dans la consolidation des zones de paix binationales, visant à transformer leur frontière commune, qui s’étend sur plus de deux mille kilomètres, en zones d’intérêt commun pour leurs peuples.
Lors de son émission nocturne « Con Maduro + », diffusée hier soir, le président Nicolás Maduro a souligné les avancées concrètes réalisées dans le cadre de cette stratégie, qui vise à transformer ces frontières en espaces de coopération, de développement et de coexistence pacifique.
À cet égard, il a évoqué les progrès réalisés dans la consolidation des trois zones de paix le long de la frontière colombo-vénézuélienne, qui comprennent les États de Zulia (nord-ouest) et de Táchira (sud-ouest) ; d’Apure (sud-ouest) ; et d’Amazonas (centre-sud).
Ce que nous construisons là-bas, c’est la possibilité d’une région binationale de paix et d’une Colombie capable de remplacer les 50 000 hectares de coca cultivés du côté colombien dans le Catatumbo. « Ce serait une grande réussite pour la nation colombienne », a-t-il affirmé.
Il a souligné que, du côté vénézuélien, d’excellents résultats ont été obtenus, l’ensemble des États de Zulia et de Táchira étant désormais « un territoire libéré de la production de coca, de la cocaïne et des bandes armées de narcotrafiquants ».
Nous progressons régulièrement et consolidons le travail conjoint entre les communautés et les autorités des deux pays, a-t-il noté.
De son côté, le gouverneur de Zulia, Luis Caldera, a déclaré que des actions concrètes étaient déjà en cours et portaient leurs fruits, soulignant les liens territoriaux étroits qui se reflètent dans les échanges quotidiens entre 1 860 communautés réparties dans sept des 21 municipalités du gouvernorat et trois départements colombiens.
Il a indiqué qu’avec la création de la zone binationale, des domaines communs tels que la fluidité des échanges et la sécurité aux frontières sont renforcés, ce qui permet le développement d’activités ayant désormais un impact plus important sur les communautés.
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Le gouverneur de l’État d’Amazonas, Miguel Rodríguez, a également donné des détails sur le premier Forum binational de l’Orénoque, qui s’est tenu la semaine dernière dans la municipalité colombienne de Puerto Carreño, en présence des autorités des deux côtés de la frontière et des ambassadeurs respectifs de Bogotá et de Caracas.
Il a expliqué qu’il s’agissait d’une réunion visant à promouvoir la coopération, la culture et le développement, et qu’aucune réunion similaire n’avait eu lieu depuis 40 ans, ce qui en fait un « événement historique » qui a conduit à la signature d’un protocole d’accord.
Source : Prensa Latina
