Le président Gabriel Boric a reçu l’auteur-compositeur-interprète cubain Silvio Rodríguez ce jeudi au palais de La Moneda, où il l’a accompagné dans les couloirs du siège du gouvernement chilien.
Le séjour de l’artiste au Chili s’explique par sa tournée sud-américaine actuelle, destinée à promouvoir son dernier album studio, « Quería saber » (2024).
La porte-parole du gouvernement, Camila Vallejo, que Silvio Rodríguez avait rencontrée en 2012, était également présente à la rencontre, comme le montre une photo publiée par l’auteur-compositeur-interprète sur son blog, Segunda Cita.
Interrogé dans la cour du bâtiment sur son séjour à Santiago du Chili, Rodríguez a exprimé sa gratitude envers ses fans.
Venir au Chili est toujours un moment merveilleux. « Merci beaucoup », a-t-il déclaré, la main droite sur la poitrine.
Interrogé sur ses retrouvailles avec le président, le musicien a répondu par une brève déclaration. « Un ami », a-t-il commenté avant de reprendre sa route.
Photo tirée de Cubadebate
Sept ans après sa dernière visite dans ce pays austral, Rodríguez s’est produit lundi 29 septembre et hier, mercredi 1er octobre, à la Movistar Arena, une salle où il retournera dimanche 5 septembre et lundi 6 octobre.
Ce ne fut pas la seule rencontre politique du troubadour lors de son séjour au Chili : après le premier concert de la saga, dimanche dernier, il a rencontré Michelle Bachelet lors d’une conversation publique dans les coulisses de l’Arena. Silvio lui a offert un de ses livres à l’occasion du 74e anniversaire de l’ancien président.
Boric est le quatrième chef d’État à recevoir Silvio Rodríguez à La Moneda. Le premier fut Salvador Allende, lors d’une rencontre dont l’auteur-compositeur-interprète se souvint lui-même lors du concert hommage pour le 50e anniversaire du coup d’État militaire, organisé à La Havane, à Cuba.
Sa première rencontre avec le défunt président eut lieu à La Moneda en 1972, où il « serra la main de chacun des invités du Congrès de la Jota », un événement pour jeunes troubadours auquel il participa à l’invitation de Gladys Marín, une amie d’Isabel Parra, qui informa le dirigeant communiste des positions politiques de ces musiciens cubains.
En 1990, Silvio retourna chanter à Cuba après le retour de la démocratie. Il fut reçu par Patricio Aylwin et accorda une interview à la presse dans laquelle il analysa ce moment.
Sources : biobiochile.cl et Cubadebate