La Havane — Pour Cuba, le 21 octobre marque un événement majeur dans l’histoire de sa jeunesse. Ce jour de 1960 marquait l’intégration du mouvement de jeunesse du pays en une seule organisation : l’Association de la Jeunesse Rebelle (AJR), annoncée publiquement par le commandant Ernesto Che Guevara le 28 janvier de la même année.
Le 21 octobre 1965 également, lors de la cérémonie de clôture des célébrations du cinquième anniversaire de l’intégration du mouvement de jeunesse cubain et de l’inauguration des premiers Jeux sportifs nationaux, le commandant en chef Fidel Castro annonça la création d’un nouveau journal. Réunissant les propositions issues de ce bel événement et des milliers de jeunes réunis, la publication prit le nom de Juventud Rebelde (Jeunesse Rebelle).
Ces deux événements, qui ont marqué le 21 octobre comme une date importante pour la jeunesse de l’île, ont été commémorés ce mardi au Mémorial José Martí à La Havane, en présence de Miguel Díaz-Canel Bermúdez, Premier secrétaire du Comité central du Parti et président de la République.
Les fondateurs de l’Association des Jeunes Rebelles, les directeurs et collaborateurs du journal de la jeunesse cubaine, ainsi que des jeunes de différentes provinces, ont participé à une journée d’anecdotes et de récits, à laquelle participait également Roberto Morales Ojeda, membre du Bureau politique et secrétaire à l’organisation du Comité central du Parti.
En souhaitant la bienvenue aux participants, Meyvis Estévez Echevarría, Premier secrétaire du Comité national de l’Union des Jeunes Communistes, a souligné l’importance de cette date et a affirmé qu’il s’agissait d’une rencontre privilégiée entre la jeunesse d’aujourd’hui et celle de toujours, où règnent le sentiment d’unité et d’amour pour Cuba.
Meyvis Estévez Echevarría, premier secrétaire du Comité national de l’Union des jeunes communistes. Photos : Estudios Revolución
Suivant cette rencontre, trois fondateurs de l’Association des jeunes rebelles ont livré des témoignages poignants au nom de ceux qui, il y a 65 ans, se sont regroupés au sein de différentes organisations avec l’objectif commun de toujours défendre la patrie.
Des jeunes hommes et femmes représentant divers secteurs de la société ont pris la parole concernant les défis actuels auxquels est confrontée la jeunesse cubaine. Plus de six décennies plus tard, ils traversent eux aussi une période complexe et font face à des défis quotidiens difficiles.
Des jeunes issus de divers secteurs de la société cubaine étaient présents à la réunion.
Au cours de cet échange émouvant, Juana Carrasco, professionnelle de renom et lauréate du Prix national de journalisme José Martí, a affirmé qu’elle continue d’apprendre chaque jour auprès des jeunes journalistes qui animent actuellement Juventud Rebelde.
Les jeunes ont également pris la parole : ils ont évoqué les défis actuels du journal et l’engagement de ceux qui, chaque jour, depuis différentes plateformes de communication, relèvent le défi de créer un journalisme meilleur, engagé envers la vérité et notre peuple.
Des jeunes de divers secteurs de la société cubaine étaient présents à la réunion.
Des jeunes de divers secteurs de la société cubaine étaient présents à la réunion. En conclusion de la réunion, le président Miguel Díaz-Canel Bermúdez s’est dit honoré de participer à cet échange, au cours duquel il a évoqué la défense de l’unité et l’importance de la participation des jeunes à tous les processus. Le chef de l’État a rendu hommage à Fidel et à la nécessité de perpétuer son héritage.
À cet égard, le président cubain a souligné qu’« il existe une continuité. Nous avons écouté les discours des fondateurs de l’Association des Jeunes Rebelles, et aujourd’hui, nous parlons également de la manière dont nous renforçons l’unité, dont nous défendons la Révolution, de ce que nous devons faire à notre époque, de la manière dont nous y contribuons, et de la manière dont nous le faisons de manière unique et originale, en interprétant notre époque. »
Le président Miguel Díaz-Canel Bermúdez s’est dit honoré de participer à cet échange.
« Ce moment fondateur que nous commémorons est toujours vivant », a déclaré M. Díaz-Canel.
Le président a rappelé son passage à la tête de l’Union des Jeunes Communistes et les liens étroits qu’il a tissés avec ceux qui
