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Ministre cubain des Affaires étrangères à l’ONU : Le représentant américain ment

par Reynaldo Henquen

Nations Unies, 28 octobre (RHC) – Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a réfuté aujourd’hui le discours prononcé par le représentant permanent des États-Unis auprès de l’ONU lors du débat sur le projet de résolution sur la nécessité de lever l’embargo.

Je souhaite soulever une motion d’ordre en vertu des articles 71 et 68 du Règlement intérieur, a déclaré le ministre des Affaires étrangères alors que Michael Waltz s’exprimait en séance plénière.

« Le représentant permanent des États-Unis non seulement ment, s’écartant violemment du sujet, mais il s’exprime également avec grossièreté et arrogance contre votre présidence (en référence à la présidente de l’Assemblée générale, Annalena Baerbock) », a-t-il ajouté, insistant sur le fait que ses propos portent « atteinte à la dignité de cette assemblée et de ses États membres ».

Il agit ainsi, a-t-il souligné, avec un manque de culture, une grossièreté et une grossièreté inacceptables dans cette grande assemblée démocratique.

« Monsieur Waltz, nous sommes à l’Assemblée générale des Nations Unies, et non à un groupe Signal, ni à la Chambre des représentants », a-t-il conclu.

Au milieu d’un défilé d’intervenants lors de cette première journée de débats, au cours de laquelle pays et groupes de pays ont discuté de l’impact du blocus économique, commercial et financier sur l’île, de la résilience de sa population et du rôle de Cuba dans la coopération internationale, Waltz était au cœur de la controverse.

Le ministre des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, conduit la délégation cubaine à New York pour participer jusqu’à demain à la discussion et au vote du projet de résolution de l’Assemblée générale appelant à la levée du blocus américain.

« Nous défendrons la #VéritéDeCuba et la communauté internationale, que le gouvernement américain cherche à manipuler et à changer sous une pression sans précédent », a déclaré Rodríguez la veille sur le réseau social X.

Sa clique politique corrompue craint d’être à nouveau isolée par la condamnation écrasante, par l’ONU, de ses mesures d’asphyxie économique et de souffrances contre le peuple cubain, a averti le ministre des Affaires étrangères, qui a utilisé le hashtag #TumbaElBloqueo (Levez le blocus).

C’est la trente-troisième fois qu’une proposition est débattue, plaidant pour la nécessité de mettre fin à ce blocus unilatéral, imposé il y a plus de six décennies par les administrations démocrates et républicaines successives, sans distinction.

La communauté internationale a rejeté sans équivoque ce blocus, qui, l’année dernière, n’a trouvé le soutien que de deux pays : les États-Unis et leur allié Israël, contre une majorité écrasante de 187 autres qui s’y sont opposés.

Selon les données officielles, le blocus a causé des dommages s’élevant à 7,556 milliards de dollars l’an dernier, soit une augmentation de 49 % par rapport à la période précédente.

Source Prensa Latina

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