Accueil TousNationalLe Mouvement des pays non alignés (MNA) exige la levée du blocus illégal contre Cuba par les États-Unis

Le Mouvement des pays non alignés (MNA) exige la levée du blocus illégal contre Cuba par les États-Unis

par Reynaldo Henquen

Le Mouvement des pays non alignés (MNA), au nom de 131 pays, a dénoncé le caractère illégal des mesures coercitives, leurs conséquences économiques et la violation des droits humains.

Lors de la session, le MNA, représenté par l’Ouganda, a réitéré sa « ferme opposition à la promulgation et à l’imposition de mesures coercitives unilatérales », soulignant leur incompatibilité avec le droit international et la Charte des Nations Unies. Photo : ONU.

Le représentant ougandais, au nom des 131 États membres du Mouvement des pays non alignés (MNA), a exigé devant l’Assemblée générale des Nations Unies la levée immédiate et complète du blocus économique, commercial et financier imposé illégalement par les États-Unis à Cuba depuis plus de 60 ans.

Lors de son intervention à la 21e session de la 80e session de l’ONU, à laquelle participait le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez Parrilla, le Mouvement des pays non alignés a réitéré sa « ferme opposition à la promulgation et à l’imposition de mesures coercitives unilatérales », soulignant leur incompatibilité avec le droit international et la Charte des Nations Unies.

Le mouvement a rappelé qu’une majorité écrasante des États membres avait voté en faveur de la résolution A/RES/79/7, qui appelle à la levée de l’embargo, et a qualifié cette mesure de violation du droit de Cuba à interagir pleinement avec la communauté internationale.

Le Mouvement des pays non alignés a précisé que les dommages causés par le blocus sont « énormes », affectant tous les secteurs essentiels de l’économie cubaine et causant des pertes estimées à plus de 7,5 milliards de dollars rien qu’entre le 1er mars 2024 et le 28 février 2025. Le blocus prive Cuba d’accès aux marchés, aux approvisionnements en carburant et à l’aide des institutions financières, ce qui constitue un « sérieux obstacle au développement socio-économique du pays » et contredit les efforts visant à réaliser l’Agenda 2030.

Le mouvement a également exprimé sa profonde inquiétude quant à l’élargissement du caractère extraterritorial de l’embargo, notamment à la pleine application du Chapitre III de la loi Helms-Burton, et a rejeté le renforcement des mesures financières qui ont porté l’impact total à plus de 1 000 milliards de dollars.

Enfin, le Mouvement des pays non alignés a fermement condamné l’inscription de Cuba sur la liste unilatérale des États soutenant le terrorisme, rejetant les « accusations infondées » et la politisation de la lutte contre le terrorisme. Il a également souligné que plus de 190 États entretiennent des relations avec Cuba, ce qui isole les États-Unis dans leur politique.

Les 28 et 29 octobre, l’Assemblée générale des Nations Unies a repris le débat sur le blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à Cuba, une politique en vigueur depuis plus de 60 ans et condamnée à maintes reprises par la communauté internationale.

C’est la trente-quatrième fois qu’un projet de résolution appelant à la levée de ce blocus, considéré comme le plus long de l’histoire moderne, est soumis au vote. Les autorités cubaines insistent sur le fait que cette politique constitue le principal obstacle au développement national et viole les droits humains de son peuple.

Au moins 49 délégations devraient prendre la parole lors de la session de cette année pour exprimer leurs positions. Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez Parrilla, dirige la délégation de son pays au forum des 193 États membres.

Le gouvernement cubain a réaffirmé qu’il continuerait de défendre sa souveraineté dans toutes les enceintes multilatérales et a appelé la communauté internationale à maintenir une position ferme face à une politique qu’il qualifie d’injuste et prolongée.

Auteur : TeleSUR : lf – RR

Source : ONU

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