L’activiste Ivón Guerra, membre du conseil d’administration de l’Association José Martí des résidents cubains au Mexique, a souligné le rejet par 165 nations, à l’ONU, du blocus imposé par les États-Unis à l’île.
« Malgré les pressions immenses exercées par les États-Unis par des méthodes non diplomatiques, le gouvernement américain n’a pu empêcher la condamnation par 165 pays du monde de ce blocus génocidaire qu’il impose illégalement au peuple cubain », a-t-elle déclaré à Prensa Latina.
Elle estime que Cuba « a remporté une victoire écrasante » et « reste ferme et résiste ».
Le vote, qui a lieu chaque année depuis 1992 à l’Assemblée générale des Nations Unies, s’est tenu hier dans un contexte de fortes pressions exercées par les États-Unis sur les autres pays pour qu’ils modifient leur soutien à Cuba.
À cette occasion, 165 nations (dont le Mexique) ont voté pour la levée de l’embargo, sept ont voté contre et douze se sont abstenues.
Selon le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, s’exprimant à l’ONU, l’île ne capitulera pas et continuera de dénoncer l’infamie et l’injustice du blocus économique, commercial et financier imposé par Washington depuis plus de soixante ans.
D’après les données les plus récentes, l’embargo a engendré des pertes estimées à 7,5561 milliards de dollars entre mars 2024 et février de cette année, soit une augmentation de 49 % par rapport à la période précédente.
Considérée comme le principal obstacle au développement de Cuba, cette politique a entraîné des pertes de près de 300 millions de dollars dans le seul secteur de la santé en une seule année, tandis que l’impact sur le secteur de l’énergie a dépassé 496 millions de dollars en raison des restrictions sur l’importation de carburant et de pièces détachées.
(Source : Prensa Latina)
