Guatemala, 3 novembre (RHC) – Une tribune publiée dans le média numérique guatémaltèque Gazeta exige que le gouvernement américain mette fin au blocus imposé à Cuba et retire le pays de la liste des États soutenant le terrorisme.
Signée par le journaliste renommé Factor Ménez, l’article rappelle que l’Assemblée générale des Nations Unies a débattu de cette mesure criminelle et inhumaine les 28 et 29 novembre, pour la trente-troisième fois de l’année.
L’article retrace les origines du blocus en 1962, évoque des restrictions telles que la suppression des quotas sucriers et explique la nature générale de cette politique, qui viole les droits humains en empêchant l’accès à l’alimentation, aux médicaments et à d’autres biens essentiels.
Le fondement juridique de ce blocus a été consolidé par des lois comme les lois Helms-Burton et Torricelli, qui renforcent l’embargo commercial et visent à sanctionner les entreprises étrangères commerçant avec Cuba, explique l’auteur.
Il a mentionné que le blocus engendre des pertes économiques de plusieurs millions de dollars, freine le développement économique de l’île et entrave l’épanouissement humain de ses habitants.
Il empêche l’accès aux médicaments, au matériel médical, à la nourriture et aux autres produits de première nécessité, ce qui a un impact direct sur la santé de la population, a-t-il ajouté.
Il viole le droit fondamental à l’éducation de milliers d’enfants qui souffrent de pénuries de matériel scolaire, d’un accès limité aux technologies et d’un manque d’équipements de laboratoire et de logiciels scientifiques, souligne le texte.
Le gouvernement américain le justifie, a-t-il déclaré, en prétendant qu’il s’agit d’une sanction unilatérale visant à influencer la politique intérieure cubaine, à provoquer la déstabilisation et le mécontentement au sein de la population et à créer les conditions d’un changement de régime.
Mais après 63 ans de blocus, cette stratégie a échoué. La Révolution tient bon et le peuple et le gouvernement cubains résistent avec courage et dignité, a-t-il insisté.
Sous l’administration de Barack Obama (2009-2013 et 2013-2017), un rapprochement avec Cuba s’était amorcé, accompagné d’un assouplissement de certaines restrictions.
Cependant, l’administration de Donald Trump (2017-2021 et depuis janvier 2024) a annulé cette décision et renforcé les sanctions par des mesures supplémentaires, a souligné M. Méndez.
Il a évoqué l’ampleur des dégâts causés, qui affectent particulièrement des millions d’habitants, et a illustré son propos en indiquant qu’entre mars de l’année dernière et février de cette année seulement, les pertes s’élevaient à environ 7,556 milliards de dollars.
Au moins deux générations de Cubains sont nées et ont grandi dans les conditions difficiles engendrées par cette mesure unilatérale d’une telle ampleur, qui cause tant de tort aux habitants de la plus grande des Antilles, a-t-il précisé.
Source : Prensa Latina
														