Le Premier Secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba et Président de la République, Miguel Díaz-Canel, a critiqué ceux qui, alors que des efforts de reconstruction sont déployés dans les provinces touchées par l’ouragan Melissa, qualifient la Révolution d’État failli.
Présidant une session du Conseil national de défense (CDN), et en sa qualité de président de cet organe, M. Díaz-Canel a répondu à la campagne de haine qui cherche par tous les moyens à discréditer les efforts du pays et à masquer les conséquences désastreuses du blocus sur l’économie et la vie quotidienne de l’île en les présentant comme une incapacité de l’État révolutionnaire cubain.
« Nous leur avons alors demandé si un État failli pouvait affronter un ouragan comme Melissa et relever le défi de protéger la vie de sa population en ces moments critiques pour l’économie », a-t-il déclaré.
« Ce que les détracteurs ne comprennent pas, c’est que lorsqu’on utilise cette expression, on oublie qu’à Cuba, l’État, c’est nous tous », a-t-il précisé plus tard, ajoutant que le tissu social que la Révolution a créé dans les rues, les quartiers et les communautés est plus puissant qu’un État classique.
« Le pouvoir du peuple, voilà le vrai pouvoir, et ces derniers jours, nous avons vu ce slogan se traduire en actes », a-t-il souligné.
Le président a noté qu’« une semaine après, les plaies laissées par Melissa lors de ses deux passages à travers Cuba continuent de nous affecter ; et les jours s’éternisent pour ceux qui attendent l’électricité, l’eau, la nourriture et les matériaux essentiels pour reconstruire ce qui a été détruit », a-t-il ajouté.
« Mais nous le répétons à tous, nous vous assurons que personne ne sera abandonné à son sort ; la Révolution est vivante, elle le sera toujours, et par conséquent, ses enfants seront toujours en sécurité », a-t-il conclu.
Le président du Conseil national de défense a déclaré que ce qu’il a vu ces derniers jours lors de ses visites dans les zones les plus touchées est doublement impressionnant, tant par l’ampleur des destructions que par la noblesse inébranlable de ce peuple invincible.
« Certains diront que c’est inscrit dans l’ADN cubain, une résilience à l’image de nos palmiers qui plient sous le poids des flammes », a-t-il affirmé, mais il a souligné qu’il y a quelque chose de plus puissant encore : l’unité de la nation face au danger et l’action humanitaire de la Révolution.
Díaz-Canel a insisté sur le fait que la réaction de tous ceux qui se sentent Cubains est admirable lorsqu’il s’agit de soutenir ceux qui ont tout perdu.
Lors de cette rencontre, diffusée en direct dans le cadre de l’émission « Depuis la Présidence » et de la table ronde au Palais de la Révolution, il a également été averti que l’ampleur des dégâts causés par l’ouragan dans l’est du pays, si profonde qu’elle ne pourra être réparée en quelques jours, retardera la reconstruction de ces territoires.
Plusieurs ministres et chefs d’agences, à la tête des groupes de travail du CDN, ont fait rapport sur les dégâts subis dans leurs secteurs ou branches et sur les mesures prises pour le redressement.
Les présidents des Conseils provinciaux de défense des territoires de l’Est ont également présenté un rapport, exprimant leur gratitude pour le soutien des dirigeants du pays et la solidarité de la population, malgré les graves difficultés rencontrées.
Source : ACN
