La présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a affirmé que l’appel à la marche du 15 novembre, promu sous le nom de « Génération Z », n’a pas d’origine authentique, mais s’inscrit dans une stratégie numérique payante, orchestrée depuis l’étranger et liée à des réseaux internationaux d’extrême droite.
Lors de sa conférence de presse matinale au Palais national, la cheffe de l’État a reconnu l’existence de jeunes aux revendications légitimes, mais a insisté sur l’importance d’identifier les véritables organisateurs de la mobilisation et le mode opératoire des structures extérieures qui cherchent à s’ingérer dans la politique mexicaine par le biais de campagnes numériques.
Selon une analyse réalisée par l’équipe gouvernementale concernant cette campagne orchestrée depuis l’étranger, les dépenses consacrées à la promotion sur les réseaux sociaux ont dépassé 90 millions de pesos entre octobre et novembre, un chiffre qui ne correspond pas à un mouvement spontané, a dénoncé le pouvoir exécutif.
Lors de cette conférence de presse, un rapport a été présenté établissant un lien entre la manifestation et le Réseau Atlas, une organisation accusée de financer des campagnes de désinformation contre les gouvernements progressistes d’Amérique latine.
L’étude menée par le Public Broadcasting System a révélé que la campagne était structurée à l’aide de comptes récemment créés, gérés en partie depuis l’Espagne, les États-Unis et la Bolivie, et qu’elle utilisait l’intelligence artificielle pour produire du contenu. (Source : Telesur)
