Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a dénoncé vendredi que le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, propageait de faux témoignages devant ses alliés du G7 pour imputer au Venezuela de prétendues menaces liées au trafic de drogue.
Ces mensonges, a souligné le ministre sur la chaîne X, sont le seul prétexte utilisé pour justifier un déploiement militaire disproportionné et extraordinaire, mobilisé sous de faux prétextes, et grâce auquel il a procédé à des exécutions extrajudiciaires en eaux internationales, en violation flagrante du droit international.
Il a également souligné que le responsable américain invoquait la doctrine Monroe, vieille de deux siècles et aujourd’hui discréditée, pour exiger que ses « alliés » ne s’ingèrent pas dans ce qu’il définit comme « son hémisphère ».
Depuis août, les États-Unis ont déployé une force militaire importante au large des côtes vénézuéliennes, comprenant des navires de guerre, des sous-marins, des avions de chasse et des troupes, qu’ils justifient par la lutte contre le trafic de drogue.
Durant cette période, les forces américaines ont mené plusieurs bombardements contre des embarcations soupçonnées de trafic de drogue en mer des Caraïbes et dans l’océan Pacifique, faisant plus de 70 morts.
Parallèlement, Washington a accusé le président vénézuélien Nicolás Maduro de diriger un réseau de trafic de drogue, sans apporter la moindre preuve à l’appui de cette allégation.
En réponse à ces accusations, les autorités vénézuéliennes ont publié une déclaration commune rejetant toute confrontation bilatérale et dénonçant une campagne d’agression multilatérale. (Source : Prensa Latina)
