Par : Luis Manuel Pérez Boitel, Ricardo Riverón Rojas
Une fois de plus, les ennemis s’acharnent à discréditer la Révolution cubaine. Surtout ces dernières années, ils l’ont fait avec vilenie et sans scrupules, en ciblant les figures de ses dirigeants et les processus altruistes qui définissent son essence solidaire.
Ils ont recours au mensonge et même à l’insulte, peu importe qui ou quoi ils blessent.
Il est difficile de croire les yeux fermés les réseaux sociaux, cet espace d’ambiguïté et de complicités malsaines où circulent les plus grosses rumeurs concernant toute pensée de gauche.
Actuellement, un message y circule concernant de prétendus faits de corruption au Ministère de la Culture. Un coup diabolique et grossier pour orchestrer une campagne de discrédit et de diffamation, non seulement contre cet Organe de l’Administration Centrale de l’État, mais aussi contre ses fonctionnaires et, par la même occasion, contre notre projet de pays.
Ce qui est dit dans ce message, dans son attaque démesurée contre notre culture, est risible. Chaque note distille une haine viscérale : ils tentent de se montrer comme des dénonciateurs pour provoquer du discrédit envers ce ministère et forger la désunion ; dans cette entreprise, ils utilisent les hashtags et les réseaux sociaux les plus populaires.
Triste et abominable, cette attitude des haters, car ils savent ce que signifie la culture d’un pays, et c’est pourquoi ils l’attaquent.
Les intellectuels cubains, qui connaissons ces mécanismes de diffamation, en ces moments si singuliers que traverse le pays, reconnaissons majoritairement que nous sommes une nation souveraine protégée par des institutions solides et intègres, où le développement d’une intrigue aussi turbulente et macabre – et en apparence impunie – que celle décrite par le texte que nous contestons maintenant, est impossible.
On ne pourra jamais diviser le peuple cubain avec des messages de haine, c’est pourquoi nous croyons opportun de fixer notre position face à cette campagne médiatique avec laquelle les ennemis tentent de nous détruire sur le terrain symbolique.
C’est un privilège pour tous ceux qui vivons dans cette nation, qu’il existe un Ministère de la Culture comme le nôtre, qui n’épargne aucun effort pour favoriser et consolider la connaissance et la sensibilité, comme faisant partie des conquêtes sociales les plus grandes et les plus solides de son histoire.
Donné à Cuba, le 16 novembre 2025
Signataires :
Luis Manuel Pérez Boitel
Ricardo Riverón Rojas
Waldo Leyva Portal(Prix National de Littérature)
Carmen Serrano Coello
Antonio Rodríguez Salvador
Jorge Ángel Hernández
Marta Bonet de la Cruz
Michel Torres Corona
Laidi Fernández de Juan
Jesús Lozada Guevara
Marilyn Garbey
Lesbia Ven Dumois(Prix National des Arts Plastiques)
Nancy Morejón(Prix National de Littérature)
Yuris Nórido Ruíz Cabrera
Mabel Castillo
Abel Prieto Jiménez
Miguel Barnet Lanza(Prix National de Littérature)
Ronel González Sánchez
Lourdes de los Santos
Juan Piñera
Yami Reyes
Eliel Gómez
Marta Campos
Silvio Alejandro
Orlando Valle »Maraca »
Digna Guerra(Prix National de Musique)
Janette Brossard
Alex Pausides(Prix National de l’Édition)
José Fernando Novoa Betancourt
Karel Leyva
Osmany Betancourt Falcón »Lolo »
Diana Balboa
Julio César Pérez Moracén
Marlene Vázquez Pérez
Enrique Ubieta
Manuel Hernández Valdés »Manuel » (Prix National des Arts Plastiques)
Yasel Toledo Garnache
Elías Daniel Rodríguez Velázquez
Norberto Marrero Pírez
Alberto Marrero
José Loyola(Prix National de l’Enseignement Artistique)
Yudeisy Viera Miranda
Gerardo Houdayer Lafaurié
Ury Rodríguez Urgellés
Rubén Darío Salazar(Prix National de Théâtre)
Zenén Calero(Prix National de Théâtre)
Frank Michel Johnson Pedro
Johannes García(Prix National de Danse)
Miguel Iglesias(Prix National de Danse)
Jorge Brooks
Ernesto Parra
Tiré de Cubadebate
📷 Revista Fibra
