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Pérou : Deux ex-ministres soulignent le bien fondé de l’asile politique accordé à Betssy Chavez

par Tania Hernandez

La Havane, 25 novembre, (RHC)- Deux anciens ministres péruviens des Affaires étrangères, Manuel Rodriguez et Diego Garcia-Sayan, ont convenu lundi que l’ex-Première ministre, Betssy Chavez, est poursuivie pour rébellion, un crime politique inhabituel qui justifie l’asile accordé par le Mexique.

Ils ont ainsi réagi aux affirmations de personnalités politiques de droite et des médias qui considèrent l’ancienne Première ministre comme une délinquante ordinaire qui n’aurait pas droit à l’asile politique.

« Dans le cas de Betssy Chavez, elle n’est pas poursuivie pour un délit commun d’aucune nature, mais pour le délit de rébellion et, alternativement, pour le délit de conspiration », définis comme délits politiques par le Code pénal, a déclaré Manuel Rodriguez.

Dans un article sur le sujet, il a ajouté que le gouvernement mexicain lui avait accordé l’asile « en raison de la nature politique de ces délits et de la présomption de persécution » contre l’ancienne Première ministre.

« En termes procéduraux et juridiques, on ne peut établir aucun lien entre l’asile accordé par le Mexique et un intérêt à réviser la convention de Vienne. Ce sont des matières juridiquement dissociées », a-t-il déclaré.

Pour sa part, l’ancien chef de la diplomatie péruvienne et ancien ministre de la Justice Garcia-Sayan, a déclaré à Prensa Latina que l’accusation de rébellion ou de conspiration qui est attribuée à l’ex-Première ministre, indépendamment d’autres considérations, est un délit politique, même si elle ne peut pas générer des sympathies.

Tous les actes commis (la tentative de Castillo de dissoudre le Parlement et la complicité présumée de Betssy Chavez) entrent dans la définition du délit politique passible de sanction pénale, a-t-il expliqué.

Il a commenté qu’au Pérou, un secteur politique formé par l’extrême droite et le pacte corrompu de ceux qui ont contrôlé le Congrès ces dernières années sont responsables du fait que cela puisse engendrer un crime politique.

Source : Prensa Latina

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