Le Venezuela lance une campagne : « Le cartel est au Nord ! Pas au Venezuela ! »
Cette campagne vise à démontrer les intentions des États-Unis de justifier les blocus et de détourner l’attention de leur responsabilité historique en tant que premier consommateur mondial de drogue.
Le gouvernement vénézuélien a intensifié sa communication pour démanteler ce qu’il décrit comme un récit inventé par les États-Unis, affirmant que le soi-disant « Cartel des Soleils » n’est rien d’autre qu’un prétexte politique pour justifier les sanctions, les pressions et les menaces contre Caracas.
Sur les réseaux sociaux et les plateformes officielles, le slogan « Le cartel est au Nord ! Pas au Venezuela » est devenu viral, ciblant les importants flux de trafic de drogue qui, selon Caracas, s’articulent principalement vers et depuis l’hémisphère Nord.
Cette campagne a été lancée après que Washington a offert une récompense pouvant aller jusqu’à 50 millions de dollars pour la capture de Nicolás Maduro, l’accusant de diriger des réseaux de trafic de drogue.
Pour le gouvernement vénézuélien, cette action démontre l’utilisation du trafic de drogue comme outil géopolitique, à l’instar de ce qui s’est produit par le passé avec d’autres pays soumis à des sanctions et à des mesures coercitives.
Les publications accompagnant la campagne soulignent que les principaux couloirs de cocaïne sont contrôlés par des cartels mexicains tels que ceux de Sinaloa et de Jalisco, et que le trafic vers les États-Unis s’effectue par des routes où le Venezuela ne joue pas le rôle central que lui attribue le discours américain.
Un message diffusé sur les réseaux sociaux souligne : « Il n’existe aucune preuve de liens entre le Venezuela et le trafic de drogue ou le Cartel des Soleils », tout en soulignant que l’essentiel du trafic illicite transite par le Mexique, l’Amérique centrale et les États-Unis.
De plus, il est allégué que le concept de « Cartel des Soleils » a été instrumentalisé par la Maison-Blanche pour maintenir le statut de narco-État du Venezuela, malgré l’absence de procédures judiciaires internationales solides pour étayer ces accusations.
Caracas soutient que cette appellation vise à porter atteinte à sa souveraineté, à justifier les blocus et à détourner l’attention de la responsabilité historique des États-Unis en tant que premier consommateur mondial de drogue.