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Lula qualifie les tarifs de Trump de mauvais remède

par Reynaldo Henquen

La Havane, 15 septembre, (RHC)- Le président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, a souligné dans une lettre ouverte adressée à son homologue des Etats-Unis, Donald Trump, que « le recours à des mesures unilatérales contre des États individuels est un mauvais remède ».

Dans sa lettre, publiée dans le New York Times, Lula a décrit l’augmentation tarifaire pour le Brésil comme étant « illogique », puisqu’il n’existe pas de déficit commercial nord-américain avec le Brésil. « Le multilatéralisme offre des solutions plus justes et équilibrées », a-t-il déclaré.

« Le gouvernement des États-Unis utilise les droits de douane et la loi Magnitsky pour rechercher l’impunité de l’ancien président Jair Bolsonaro, qui a orchestré une tentative ratée de coup d’État le 8 janvier 2023, dans un effort pour subvertir la volonté populaire exprimée dans les urnes », a écrit le président brésilien.

Lula a précisé que « près de 75% des exportations étasuniennes au Brésil entrent en franchise », alors que « le tarif effectif moyen sur les produits nord-américains n’est que de 2,7% », donc contrairement à ce qu’affirme Trump, il ne s’agit pas d’une  « relation commerciale très injuste » avec les États-Unis.

Quant à la condamnation du Tribunal suprême fédéral (STF) contre l’ancien président du Brésil, Jair Bolsonaro, Lula l’a décrite comme une décision « historique » qui protège les « institutions et l’état de droit démocratique » du pays. Dans le même temps, il a rejeté les affirmations qui définissent ce qui s’est passé comme une « chasse aux sorcières », arguant que « le jugement était le résultat de procédures menées en conformité avec la Constitution brésilienne de 1988 ».

« Cela a suivi des mois d’enquêtes qui ont mis au jour des plans pour m’assassiner moi, le vice-président et un juge de la Cour suprême », a-t-il ajouté.

Pour conclure, Lula a averti que lorsque les Etats-Unis tournent le dos à « une relation de plus de 200 ans », comme celle que maintiennent les deux nations, « tout le monde y perd », et il a insisté sur le fait que depuis Brasilia « ils restent ouverts à négocier tout ce qui peut apporter des bénéfices mutuels ».  » Mais la démocratie et la souveraineté du Brésil ne sont pas en jeu », a-t-il souligné.

 

Source : RT

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