La maison TousInternationalEquateur : Barrages de routes contre la hausse des prix du diesel

Equateur : Barrages de routes contre la hausse des prix du diesel

par Reynaldo Henquen

La Havane, 16 septembre, (RHC)- Les protestations contre la hausse du prix du diesel ont eu lieu dans plusieurs provinces de l’Équateur avec des barrages routiers, malgré l’annonce gouvernementale de ne pas revenir sur cette mesure.

Des transporteurs ont barré des routes importantes dans les provinces de Carchi, Imbabura, Pichincha, Santo Domingo de los Tsáchilas, Azuay, Guayas et d’autres localités.

Lundi matin, selon les rapports officiels il n’y avait que cinq voies interrompues à Carchi, dans le nord du pays, mais au cours de la journée, des chauffeurs mécontents ont barré avec leurs camions et bus les routes dans d’autres provinces équatoriennes.

L’un d’eux dans la Panamericana Sur, dans le canton de Mejía, au sud de Quito, voie qui relie la capitale avec Latacunga, ville où le président, Daniel Noboa, a déplacé le siège de l’exécutif au milieu des tensions.

Les médias locaux ont signalé que des fonctionnaires de l’État étaient pris dans les embouteillages sans pouvoir se rendre au siège temporaire du gouvernement.

Plusieurs accrochages ont été signalés entre la police et les transporteurs dans divers points de l’Equateur.

Après la suppression de la subvention au diesel, le prix du gallon est passé de 1,80 à 2,80 $.

Selon le gouvernement, cette mesure permettra d’économiser un milliard 100 millions de dollars par an.

Pour atténuer les effets, l’administration de Noboa a indiqué qu’elle avait déjà commencé à verser une compensation financière de huit mois, d’un montant compris entre 400 et 1000 dollars aux transporteurs, qui pourrait aller jusqu’à un an.

Les organisations syndicales ont déjà annoncé des protestations cette semaine pour exiger l’abrogation du décret qui a mis fin à la subvention parce qu’elle augmente le coût de la vie.

Les anciens présidents Lenin Moreno (2017-2021) et Guillermo Lasso (2021-2023) ont tenté en vain de mettre fin à ce bénéfice, mais ils ont dû reculer face aux plus grandes protestations des dernières années dans le pays, dirigées à chaque fois par le mouvement indigène.

 

Source : Prensa Latina

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