Washington, 17 septembre (RHC) Une exposition d’affiches allégoriques du leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro, a été inaugurée aujourd’hui à l’ambassade de Cuba aux États-Unis, en présence du vice-ministre des Affaires étrangères, Carlos Fernández de Cossío.
Cet événement, qui s’inscrit dans le cadre du centenaire de Fidel en 2026, a réuni des représentants des milieux intellectuels et culturels, des partis politiques, des mouvements sociaux, des organisations de solidarité et, plus généralement, des amis de Cuba.
L’ambassade de Cuba aux États-Unis inaugure une exposition consacrée à Fidel Castro
Évoquant le dirigeant cubain, Fernández de Cossío a évoqué les « caractéristiques extraordinaires réunies en un seul individu » et a affirmé sa grande contribution au monde, et a souligné : « Je crois que c’est pour cela qu’on se souviendra de lui ».
Plus tôt, la cheffe de la mission cubaine, Lianys Torres, avait souhaité la bienvenue aux participants à l’événement mercredi soir. La poétesse Nubia Kai a récité un de ses poèmes dédiés à l’île, à Fidel et à sa Révolution.
Le militant Mark Friedman, coprésident du Comité « Hands Off Cuba » à Los Angeles, a également pris la parole. L’ambassade l’a remercié pour son dévouement et ses efforts qui ont permis la réussite de l’exposition.
M. Friedman a annoncé l’organisation d’un événement similaire à Los Angeles le 25 octobre, « où nous protesterons une fois de plus avec véhémence contre le blocus américain imposé à Cuba, à l’approche du vote des Nations Unies ».
Fidel Castro est né le 13 août 1926 à Birán, dans l’actuelle province de Holguín (est). Son décès, le 25 novembre 2016, à l’âge de 90 ans, a suscité un tollé international.
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Tout au long de sa vie, les services de sécurité de l’État de l’île ont identifié des centaines de plans, à différents stades d’élaboration, visant à l’éliminer physiquement. Entre 1958 et 2000, il a échappé à 634 complots d’assassinat.
Fidel a demandé qu’aucune statue ni place ne soit érigée à sa mémoire. C’est pourquoi le monolithe où reposent ses cendres au cimetière Santa Ifigenia de Santiago de Cuba, à l’est du pays, ne porte que les cinq lettres de son nom.
Source Prensa Latina
