La Havane, 20 septembre, (RHC)- Le gouvernement du Venezuela a demandé ce vendredi au Conseil de Sécurité des Nations Unies d’exiger à Washington la cessation immédiate des actions militaires dans les eaux méridionales des Caraïbes car elles menacent la paix de l’Amérique Latine.
Sur la plateforme social Telegram le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Ivan Gil, a qualifié de fondamental le respect de la souveraineté politique et territoriale du Venezuela et de toute la région caribéenne.
Il a souligné que même des officiers étasuniens ont assuré que ces actions se sont soldées par des exécutions extrajudiciaires de civiles dans l’intention de semer la terreur.
Le représentant permanent du Venezuela auprès des instances des Nations Unies, à Genève, Alexander Yanez, a souligné que la République bolivarienne a fait l’objet d’une politique systématique de harcèlement de la part des États-Unis, harcèlement qui a escaladé avec l’application illégale de mesures coercitives unilatérales, les campagnes de discrédit et le non respect d’institutions légitimes.
A Caracas, le ministre de la Défense, le général Vladimir Padrino, a mis en avant la disposition combative dont les forces armées bolivariennes ont fait preuve lors des manœuvres militaires Caraïbes souveraines 200.
« Nous avons perçu un bon moral, l’enthousiasme, la joie et l’amour profond de la patrie de tous les participants en parfaite fusion populaire, militaire et policière » a de son côté souligné l’amiral Ashraf Suleiman, commandant des forces navales vénézuéliennes.
D’autre part, un sondage à caractère national réalisé au Venezuela par l’institut Dataviva a révélé que 77% des Vénézuéliens sont prêts à défendre leur pays face à une éventuelle agression des Etats-Unis.
88,9% des personnes interrogées ont estimé que les actions de Donald Trump cherchent un changement de régime et 91% ont signalé que la véritable raison des menaces de Trump contre le Venezuela est sa convoitise pour les réserves vénézuéliennes de pétrole.