La Havane, 22 septembre, (RHC)- Le Conseil national électoral de l’Équateur (CNE) a annoncé pour le 16 novembre le référendum proposé par le président Daniel Noboa, qui aura un coût de 59,7 millions de dollars.
Les Équatoriens devront répondre oui ou non à deux questions à l’initiative du président, comme prévu jusqu’ici.
En premier lieu, ils doivent dire s’ils sont d’accord pour réformer la Constitution et supprimer l’obligation de l’État d’allouer des ressources aux organisations politiques.
Par ailleurs, les Équatoriens devront indiquer s’ils souhaitent lever l’interdiction constitutionnelle d’établir des bases militaires ou des installations étrangères à des fins militaires et de céder des bases militaires nationales à des forces armées ou de sécurité étrangères.
Noboa cherche à autoriser la présence de troupes nord-américaines sur le territoire national face à l’argument de l’insécurité, alors qu’au début du mois, le secrétaire d’État, Marco Rubio, a déclaré lors de sa visite à Quito qu’ils pourraient revenir si on le leur demandait formellement.
Le gouvernement prétend encore inclure une autre question sur l’installation d’une Assemblée constituante, mais la Cour constitutionnelle a mis un frein à cette initiative, car elle n’a pas passé l’examen préalable de ce tribunal, étape nécessaire pour arriver au bulletin de vote.
Le CNE devra attendre que l’organisme judiciaire se prononce de manière définitive sur l’idée de changer la Constitution.
Le secrétaire juridique de la présidence de la République, Staline Andino, a envoyé ce dimanche une lettre à la Cour dans laquelle il demande d’appliquer le principe de «célérité».
Source : Prensa Latina