Nations Unies, 22 septembre (RHC) Les ministres des Affaires étrangères de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) ont défendu aujourd’hui la déclaration de la région comme zone de paix lors d’une réunion présidée par la Colombie, présidente par intérim du bloc.
La réunion des ministres des Affaires étrangères s’est tenue pendant la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, en réponse aux déploiements militaires dans la mer des Caraïbes, aux attaques contre des civils et aux menaces de bombardements contre les territoires souverains des pays d’Amérique latine.
La ministre colombienne des Affaires étrangères, Rosa Yolanda Villavicencio, a qualifié la réunion de très positive, « car elle a réaffirmé de manière générale la nécessité de défendre la région comme zone de paix ».
Il a déclaré que les participants rejetaient toute forme d’ingérence, ainsi que les déploiements militaires, étant entendu que l’Amérique latine résout ses conflits et ses différends en interne et que le principe d’autodétermination prévaut dans la région.
La déclaration de l’Amérique latine et des Caraïbes comme zone de paix a été faite pour la première fois en 2014, lors du deuxième Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la CELAC, à La Havane.
Dans cette déclaration et les suivantes, les États de la région ont réitéré leur engagement à résoudre pacifiquement les différends, à respecter le droit international et à appliquer les principes de la Charte des Nations Unies, notamment le respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté.
Outre cette réunion, la Colombie présidera d’autres réunions de la CELAC aux Nations Unies dans les prochains jours, auxquelles participeront des nations et des organisations durant la semaine du débat général des Nations Unies.
Outre les réunions préparatoires au Sommet entre le bloc régional et l’Union européenne, qui aura lieu en novembre prochain dans la ville colombienne de Santa Marta, d’autres rencontres sont prévues avec des délégations du Japon, de Turquie, du Conseil de coopération du Golfe, de Chine, d’Inde et de l’Union africaine.
Source Prensa Latina