La maison TousNationalL’ONG ELAM-Chili rejette les déclarations de Jeannette Jara sur Cuba

L’ONG ELAM-Chili rejette les déclarations de Jeannette Jara sur Cuba

par Reynaldo Henquen

Santiago, Chili, 25 septembre (RHC) L’ONG de développement ELAM-Chili, qui regroupe des diplômés de l’École latino-américaine de médecine, a rejeté aujourd’hui les déclarations répétées de la candidate à la présidence Jeannette Jara sur la politique internationale, notamment celles faisant référence à Cuba.

« Ses opinions reposent sur des déclarations insultantes et illégitimes, faisant allusion à des rapports présumés de violations des droits humains préparés par des agences financées par les États-Unis », avertit l’ONG dans un communiqué.

Le texte précise qu’en qualifiant Cuba d’« antidémocratique », elle ignore la pluralité des formes que la démocratie peut prendre dans le monde et, surtout, reproduit un discours subordonné aux intérêts de Washington.

« Plus grave encore, cela minimise l’impact du blocus économique, financier et commercial imposé par les États-Unis depuis plus de 60 ans, qui constitue un véritable génocide contre le peuple cubain. »

La candidate passe sous silence l’urgence d’exiger la fin de cette politique, ni la nécessité de retirer Cuba de la liste arbitraire des pays soutenant le terrorisme, ce qui ne fait qu’intensifier les restrictions imposées par ce blocus, dénonce le communiqué.

Dans une interview accordée mercredi à la Télévision nationale, la représentante du pacte Unité pour le Chili, interrogée sur Cuba, a déclaré que « ce n’est clairement pas une démocratie ».

Interrogée sur le Venezuela, elle a déclaré que « nous sommes en présence d’une dictature, et en tant que présidente du Chili, j’espère promouvoir une transition démocratique ».

« Ses déclarations témoignent d’un alignement ouvert sur le programme interventionniste des États-Unis », a dénoncé l’ONG.

Elle rappelle que l’histoire récente montre qu’aucune transition démocratique, prétendument parrainée par l’impérialisme, n’a apporté la paix, la démocratie ou le développement aux populations, mais plutôt la violence, le pillage des ressources et la souffrance.

« Le Chili lui-même a subi de près les conséquences du coup d’État contre le président Salvador Allende, fomenté par l’ingérence américaine », a-t-elle déclaré.

L’ONG a souligné que, pendant la dictature, Cuba avait accueilli des milliers de compatriotes persécutés par le fascisme et avait ensuite formé plus de 600 médecins chiliens grâce au projet ELAM, offrant ainsi des opportunités aux jeunes issus de milieux populaires.

Tout aussi préoccupant pour l’organisation est le silence concernant le génocide contre le peuple palestinien et l’absence de condamnation claire d’Israël, responsable de crimes contre l’humanité qui exigent la rupture immédiate des relations diplomatiques et commerciales avec cet État.

L’ONG de développement ELAM-Chili a exhorté le candidat à la présidentielle à ne pas se joindre au concert des voix qui légitiment la déstabilisation et l’ingérence étrangère dans les processus de changement en Amérique latine et dans le monde.

« On ne peut accéder à la présidence d’un pays au prix du sang de peuples frères », a-t-il averti.

L’organisation a appelé à un large débat politique qui donne la priorité à la souveraineté des peuples, à la solidarité internationale et à la construction d’un avenir de paix et de dignité.

Source Prensa Latina

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