Le secrétaire général du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), Diosdado Cabello, a rendu hommage au président colombien Gustavo Petro pour son discours lors de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, a-t-on appris aujourd’hui à Caracas.
« Nous devons saluer le courage, la clarté et la fermeté du président Petro, car il a parlé au nom du peuple libre », a déclaré le dirigeant politique hier soir dans son émission hebdomadaire du mercredi, « Con el Mazo Dando ».
Cabello a également fait référence à ceux qui se rendent à l’ONU « pour vénérer les Américains, pour l’amour de Dieu », et a condamné l’utilisation de cette tribune par l’impérialisme américain pour déclarer la guerre à ceux qui ne s’alignent pas sur lui. « Quand on voit cela, on peut dire que le monde va mal », a-t-il souligné.
Dans l’une des lettres qu’il lit régulièrement dans son émission, envoyée par le VIP Patriot des États-Unis, il soulignait que « ce qui s’est passé hier (à l’ONU) est la preuve de l’échec monumental de la politique étrangère américaine ».
La lettre soulignait que, dans un discours apparemment improvisé entre tweets et titres sensationnels, Trump avait pris la parole à l’Assemblée générale pour « se présenter comme le pacificateur et le sauveur suprême du monde, résolvant des conflits dont l’ONU elle-même ignorait l’existence ».
Il s’était également présenté comme l’architecte d’un « âge d’or » pour les États-Unis qui, curieusement, ne brille que dans ses discours et ses fantasmes les plus grandioses. Il a noté :
L’expéditeur critiquait le fait que, dans son discours, le chef de la Maison Blanche ait largement dépassé le temps imparti aux dirigeants mondiaux, et que « personne n’ait osé l’arrêter : ni le fameux feu rouge ni les protocoles diplomatiques ne semblaient s’appliquer à son spectacle ».
Il a également déclaré qu’après presque neuf mois au pouvoir, la réalité est accablante : « Marco Rubio a ruiné l’administration de Donald Trump, car ils n’ont pas mis fin à la guerre sanglante en Ukraine ; ils sont complices du génocide à Gaza et menacent désormais notre pays sous couvert de faux positifs.»
Trump, a-t-il indiqué, s’est laissé emporter par l’obsession du « petit Marco » à justifier, malgré la condamnation internationale, « les exécutions extrajudiciaires » qu’il a ordonnées contre des navires dans les Caraïbes qui, selon lui, transportaient de la drogue, bien qu’à ce jour, il n’ait présenté aucune preuve publique à l’appui de ses affirmations.
La lettre affirmait que c’est Petro qui avait véritablement ébranlé l’Assemblée : « Il a engagé des poursuites pénales contre Trump pour avoir ordonné des attentats dans les Caraïbes qui ont coûté la vie à des jeunes innocents, démantelant le prétexte de la « lutte contre le trafic de drogue » et soulignant qu’il s’agissait en réalité d’un plan de domination géopolitique. »
De plus, il a clairement dénoncé que « la politique étrangère américaine en Colombie, au Venezuela et dans les Caraïbes est conseillée par des alliés de la mafia de la cocaïne.»
Source : Prensa Latina.
