La Havane, 26 septembre (RHC) – Soixante-cinq ans après le premier discours de Fidel à l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU), Cuba rappelle aujourd’hui la pertinence de ses propos, qui dénonçaient la philosophie de la guerre.
Lors de la 10e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le ministre des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez Parrilla, a souligné que le discours du leader de la Révolution cubaine, alors Premier ministre, constituait un événement marquant dans l’histoire des Nations Unies.
Le ministre des Affaires étrangères, actuellement présent au siège des Nations Unies à New York pour la 80e session de l’AGNU, a également souligné que ce discours avait donné le ton à la diplomatie révolutionnaire.
Rodriguez Parrilla a rappelé la phrase mémorable du discours de Fidel : « Que disparaisse la philosophie du pillage, et la philosophie de la guerre disparaîtra.»
Le 26 septembre 1960, le jeune leader de la Révolution cubaine naissante, vêtu de l’uniforme de la guérilla, prit la parole à l’Assemblée générale des Nations Unies pour un discours de plus de quatre heures, au cours duquel il souligna le droit du peuple cubain à l’autodétermination et la défense de sa souveraineté.
Le dirigeant cubain exposait la position de son gouvernement : « contre le colonialisme, contre l’exploitation, contre les monopoles, contre le militarisme, contre la course aux armements, contre les jeux de guerre ».
Selon la presse de l’époque, son discours fut interrompu une trentaine de fois par les applaudissements des délégués à l’Assemblée générale des Nations Unies.
Source Prensa Latina
