La maison TousNationalLes CDR, 65 ans de présent, d’avenir et d’histoire

Les CDR, 65 ans de présent, d’avenir et d’histoire

par Reynaldo Henquen

À l’occasion du 65e anniversaire de leur fondation, le 28 septembre 1960, les Comités de Défense de la Révolution (CDR) restent ancrés dans le présent cubain, poursuivant des tâches urgentes sans jamais perdre de vue l’essence même de leur objectif fondateur, à l’initiative du leader Fidel Castro Ruz.

Des rapports provenant de leurs rangs indiquent que plus de huit millions de Cubains constituent la plus grande organisation non gouvernementale du pays, une masse d’adolescents, de jeunes adultes et de personnes âgées de tous les secteurs et de toutes les localités du pays.

Ils sont unis par le patriotisme et, souvent, par des convictions et des principes politiques forgés par l’histoire, et non en un seul jour, ce qui explique, aux yeux des étrangers, la raison de leur permanence et de leur engagement.

Comme c’est presque toujours le cas, rien de tel que de replonger dans la nuit de septembre susmentionnée et de se remémorer les paroles historiques du Commandant en chef, lorsqu’il annonça : « Nous allons mettre en place un système de surveillance révolutionnaire collective », devant une manifestation massive qui l’écoutait autour du Palais de la Révolution.

Aujourd’hui, ce moment est évoqué comme quasi mythique. Après l’explosion d’un pétard posé à des fins d’intimidation par des éléments contre-révolutionnaires, les participants – près d’un million de Havanais – ne se sont pas laissés décourager et ont entonné l’hymne national, tout en continuant d’écouter et d’acclamer Fidel.

Il a ajouté : « Ils se jouent du peuple et ne savent pas qui est le peuple ; ils se jouent du peuple et ne connaissent pas l’immense force révolutionnaire qui existe en lui.»

La vigilance révolutionnaire, la défense résolue de l’œuvre de la Révolution, était assurément la fonction première des CDR combatifs de l’époque, qui contribuèrent au démantèlement des cellules de la cinquième colonne au service de l’empire, six mois et quelques jours après leur fondation.

Dès le début, leur champ d’action s’étendit, et continue de s’étendre, à chaque quartier cubain, à la campagne comme en ville, avec une coordination de plus en plus étroite avec des institutions telles que les ministères de la Santé publique et de l’Éducation, principalement afin d’offrir un service plus complet à la société.

La liste serait très longue si l’on considérait la richesse des actions et programmes sociaux de toutes sortes qui font partie du tissu social cubain, en période de réussite et de satisfaction, comme dans les périodes très difficiles de crise économique et sociale provoquées par des causes externes.

Il convient toutefois de souligner une contribution incontournable de ces dernières années : le travail qui a permis au pays de lutter contre la COVID-19, ainsi que les programmes de lutte contre la propagation du vecteur Aedes aegypti, responsable de la dengue, les campagnes de vaccination et la rénovation des quartiers défavorisés.

La contribution des membres de l’organisation, depuis de nombreuses années, aux dons de sang pour le système de santé est un symbole majeur de l’activisme « Cederista ».

Des centaines d’heures ont également été consacrées à des programmes agricoles, au relèvement des communautés et des municipalités, ainsi qu’au nettoyage et à l’assainissement des quartiers dévastés par les ouragans qui frappent fréquemment le pays en raison de sa situation géographique. L’archipel dispose pourtant d’un système de protection et d’intervention efficace et performant.

La contribution de l’organisation aux travaux ayant mené à l’approbation de la Magna Carta en 2019 est considérée comme significative, facilitant la connaissance des textes.

Il en a été de même pour le Code de la famille et son référendum, des tâches d’une grande importance politique et sociale.

Comme on peut le constater, la défense de la Révolution, qui n’est rien d’autre que la défense du droit des Cubains à la souveraineté, à l’équité et à la justice sociale, s’étend et se multiplie de manière inimaginable, reflétant la vie même des Cubains aujourd’hui, en particulier des plus humbles.

Dans un contexte de blocus ennemi intensifié qui aggrave les pénuries de médicaments et de services essentiels tels que les transports et l’accès à l’alimentation, tandis que les prix des produits de première nécessité restent très élevés, les CDR occupent une place essentielle dans le réseau qui unit tous les Cubains œuvrant pour le présent et l’avenir de la nation.

Conscients que l’heure n’est pas aux cérémonies, les membres de l’organisation sont non seulement mis au défi de travailler et de lutter comme toujours, et de défendre la Révolution, mais aussi de préserver leurs rêves de prospérité et de réussite.

Les CDR conserveront leur place dans ces efforts, nul n’en doute. À ces 65 ans d’histoire écrite et vécue avec la Révolution et Fidel.

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