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La Havane, 19 mai, (RHC)- La juge équatorienne, Daniella Camacho, a classée l'enquête pour malversations présumées contre l'ancien président, Guillermo Lasso, l'enquête qui a déclenché sa démission et la dissolution de l’Assemblée Nationale en 2023.

La magistrate a accepté le recours présenté par la procureure générale, Diana Salazar, demandant l'abandon des poursuites contre l'ancien président, son beau-frère Danilo Carrera et d'autres fonctionnaires.

"L’impunité est consommée" a réagi Mireya Pazmiño, qui a déposé la plainte initiale lorsqu’elle était députée en 2023.

L'enquête contre Lasso a été ouverte peu après la diffusion d’irrégularités dans les contrats entre l’entreprise publique FLOPEC, la Flotte pétrolière équatorienne, et le consortium international Amazonas Tanker Pool.

Un rapport du bureau du contrôleur général a mis en garde contre les dommages économiques subis par l'État équatorien, d'un montant d'environ 6,1 millions de dollars, en raison de la location de navires à des prix plus élevés que les revenus obtenus.

À l'époque, de nombreux élus ont estimé que le président était au courant des irrégularités et qu'il n'a pas agi pour y mettre fin, ce qui constituait un argument en faveur d'un procès en destitution.

Un jour après sa comparution devant la plénière de l'Assemblée Nationale (Parlement), Lasso a appliqué le mécanisme constitutionnel connu comme la mort croisée, dissolvant la législature et avançant son départ du pouvoir avec l'appel à des élections anticipées.(Source : Prensa Latina)