Le président Nicolás Maduro a clôturé la Conférence internationale sur le colonialisme, le néocolonialisme et la dépossession territoriale de l’impérialisme occidental ce vendredi à Caracas, en soulignant que le Venezuela ne cédera à aucun empire, quelle que soit sa puissance.
Cet événement, qui a débuté la veille à la Casa Amarilla du ministère des Affaires étrangères, a réuni plus de 100 invités venus de 59 pays de tous les continents, des diplomates accrédités et la présence exceptionnelle du Premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Ralph Gonsalves.
À l’issue de la réunion, accompagné de la Première dame Cilia Flores, de la vice-présidente exécutive Delcy Rodríguez et du ministre des Affaires étrangères Yván Gil, le président a souligné que son pays « ne s’humiliera jamais devant aucun empire, quelle que soit sa puissance et quel que soit son nom ».
Faisant clairement référence aux États-Unis et à leurs menaces, le chef de l’État bolivarien a déclaré :
Nous donnerons à cet empire une leçon morale, éthique et politique dans les années à venir.
Maduro a souligné que parler d’impérialisme, quelle que soit l’époque ou le siècle, « signifie suprémacisme, colonialisme, pillage des richesses, guerre, esclavage, violence et division du monde ». Il a déclaré que les suprémacistes et les impérialistes brûlent d’impatience pour la naissance d’un monde nouveau, dans un processus irréversible où l’empire décadent cessera jusqu’à disparaître, laissant place à l’émergence d’un monde multipolaire et multicentrique.
Photo prise par Prensa Latina
Le dignitaire a affirmé que le Venezuela aime la paix, la diplomatie et la coexistence et croit en l’humanité. Cependant, compte tenu de la nécessité de défendre le projet originel des libérateurs, « nous nous sommes préparés avec le peuple » pour affronter cette guerre multiforme.
« Notre peuple s’est préparé avec une doctrine très claire : la défense intégrale de la nation », a-t-il souligné.
Il a réaffirmé que la République bolivarienne a droit à la paix, à la souveraineté et à son existence, et qu’« aucun empire au monde ne pourra le lui enlever ».
Le président a dénoncé la menace que représente le Venezuela pour le suprémacisme, pris dans une folie de guerre et de violence, où le dilemme, a-t-il souligné, « n’est ni la patrie ni la mort, car l’indépendance… La liberté, la dignité et la souveraineté sont sans alternative.
L’alternative est-elle de devenir une colonie des États-Unis, de baisser la tête ou d’être esclaves des suprémacistes qui nous méprisent ? » a-t-il demandé.
Il a souligné que « l’indépendance, la liberté, la dignité et la République sont sans alternative ».
Le président a célébré la conférence internationale et rappelé qu’il y a 126 ans, jour pour jour, la sentence arbitrale de 1899 avait été négociée en complicité, à l’époque du pillage colonial de la fin du XIXe siècle.
Maduro a déclaré que la sentence arbitrale de Paris avait été approuvée et manigancée par le vieil Empire britannique, décadent, immoral et criminel, et par l’Empire américain naissant, vorace et cupide, et a réaffirmé sa nullité pour les siècles à venir.
Source : Prensa Latina