La maison ExclusivesUne date de célébration de l’unité

Une date de célébration de l’unité

par Reynaldo Henquen

La Havane, 4 octobre (RHC) Soixante ans se sont écoulés depuis ce 3 octobre 1965, date à laquelle quatre événements marquants de l’histoire de la Révolution ont coïncidé : la création du premier Comité central, l’annonce du nom actuel du Parti communiste de Cuba, la lecture de la lettre d’adieu poignante de Che Guevara et la fondation du journal Granma.

La commémoration patriotique et révolutionnaire, en l’honneur du 60e anniversaire de ces événements interdépendants qui ont marqué le parcours de la nation, a été présidée ce vendredi à la Salle universelle de la Révolution cubaine par le général d’armée Raúl Castro Ruz, leader de la Révolution cubaine, et par Miguel Díaz-Canel Bermúdez, Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba et président de la République.

Étaient présents à titre exceptionnel le commandant de la Révolution Ramiro Valdés Menéndez, vice-Premier ministre ; et le commandant de l’Armée rebelle José Ramón Machado Ventura, fondateurs, avec le général d’armée, du premier Comité central du Parti.

D’autres membres du Bureau politique, des dirigeants du Parti, de l’État, du gouvernement, de l’Union des jeunes communistes, d’organisations de masse, de l’Association des combattants de la Révolution cubaine, des Forces armées révolutionnaires et du ministère de l’Intérieur ont également participé à l’événement.

De longs applaudissements, transformés en hommages, ont accueilli Raúl. L’évocation, par la voix du commandant en chef lui-même, de la genèse du Parti communiste et de ses racines martiniennes a précédé le discours d’ouverture du président Díaz-Canel, qui a passé en revue chacune des dates et le symbolisme qui les relie.

Le dirigeant cubain a évoqué l’extraordinaire vocation d’unir les forces révolutionnaires et progressistes de la société au sein d’une seule organisation politique et de la définir comme communiste ; Tout en soulignant « l’unité construite, étape par étape, par Fidel », dont est issu le premier Comité central, doté d’une composition unique et profondément significative, le commandant en chef a déclaré, lors de la cérémonie de présentation au Théâtre Karl Marx, alors connu sous le nom de Charles Chaplin, à propos de ces membres : « Il n’y a pas d’épisode héroïque de l’histoire de notre pays ces dernières années qui n’y soit représenté ; pas de sacrifice, pas de combat, pas d’exploit héroïque ou créatif, tant militaire que civil, qui n’y soit représenté ; pas de secteur révolutionnaire ou social qui n’y soit représenté. »

L’essence de ce Comité central historique, a souligné Díaz-Canel dans son discours, est la même que celle qui accompagne ceux qui le composent aujourd’hui : un engagement absolu envers le peuple et la cause socialiste.

Le chef de l’État a également mis l’accent sur un autre événement marquant : la création du journal Granma, organe officiel du Parti communiste, qui, selon lui, « est aujourd’hui confronté à un défi renouvelé : redevenir le fleuron du journalisme cubain, à l’heure des plateformes multimédias et de l’intensification de la guerre médiatique ».

Enfin, il a rappelé la lettre d’adieu de Che Guevara, rendue publique par Fidel, seule explication possible de l’absence du guérillero, « un exemple parmi d’autres », parmi les membres du Comité central.

Les paroles de Che Guevara semblent encore fraîches, laissant au peuple cubain la définition exacte d’un homme nouveau et confirmant les profonds sentiments d’amour qui animent les révolutionnaires.

Díaz-Canel a également rappelé ce que notre Parti doit continuer d’être : inclusif, ouvert et uni, capable de fédérer les forces de toutes les générations, de tous les secteurs du travail et de la vie sociale ; mais surtout, il doit rester un parti d’avant-garde, un parti qui affiche avec honneur son idéologie communiste, marxiste et léniniste.

La commémoration de ce vendredi était aussi, de manière très particulière, un hommage à Raúl, acteur, aux côtés de Fidel, de la consolidation de notre Parti unique, garant de l’unité « que nous devons chérir comme la prunelle de nos yeux ».

Il était émouvant d’entendre, selon les mots du Commandant en chef, les raisons pour lesquelles son frère de sang et de lutte avait été élu Deuxième Secrétaire du Parti.

Fidel déclara alors sans discussion : « C’est un camarade qui possède toutes les qualités, la capacité et le mérite pour accomplir sa tâche (…) et ces mérites ont été acquis dans la lutte et dès le début… » Aujourd’hui, le général d’armée, comme il l’a lui-même déclaré, reste prêt, « le pied à l’étrier », à défendre la Patrie, la Révolution et le socialisme.

Lors de cet événement, l’équipe de direction du journal Granma a été reconnue par le président Díaz-Canel pour sa défense, au cours des 60 dernières années, des piliers qui soutiennent Cuba, son peuple et sa Révolution.

Poésie, musique et danse ont également marqué l’hommage à l’histoire qui a eu lieu le 3 octobre. La chorale Entrevoces, dirigée par le chef d’orchestre Digna Guerra, Raúl Torres et Annie Garcés, entre autres, a chanté l’unité, essentielle au présent et à l’avenir d’un pays qui, malgré les circonstances les plus difficiles, se relève.

(Tiré du site web présidentiel)

Laisser un Commentaire

* Les commentaires sont modérés. Radio Habana Cuba n'est pas responsable des opinions exprimées ici.


Aller au contenu principal