Par María Josefina Arce
L’attention de la communauté internationale est tournée vers Belém, ville brésilienne porte d’entrée de l’Amazonie, où se tient la COP30, la trentième Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
Cet événement représente un défi majeur pour le monde. La réunion de Belém suscite de grandes attentes, beaucoup espérant qu’elle marquera un tournant dans la volonté politique de conjuguer nos forces pour affronter et atténuer les graves conséquences du changement climatique.
La réalité est que le monde est confronté à une accélération du changement des températures et d’autres variables climatiques, avec les dommages bien connus qu’il cause à la vie sur Terre.
Dix ans se sont écoulés depuis l’Accord de Paris historique, un engagement à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à limiter le réchauffement climatique. Pourtant, une décennie plus tard, les perspectives ne sont guère encourageantes.
De nouvelles données publiées par l’ONU indiquent que les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 2,3 % en 2024, et 2025 s’annonce déjà comme l’une des années les plus chaudes jamais enregistrées.
Le Brésil a déployé tous ses efforts pour la tenue de ce sommet, témoignant ainsi de l’engagement du gouvernement du président Luiz Inácio Lula da Silva en faveur de la protection de l’environnement et de sa volonté de léguer une planète plus saine aux générations futures.
Avant le début des débats entre les représentants des pays participants, le sommet des dirigeants de la conférence sur le climat s’est tenu à Belém. Dans son discours d’ouverture, le président brésilien a dénoncé la primauté des intérêts égoïstes et immédiats sur le bien commun.
Lula da Silva a appelé à accorder une plus grande attention aux prévisions des scientifiques concernant le réchauffement climatique lors de cet événement, auquel, comme prévu, Donald Trump, président des États-Unis, l’un des plus grands pollueurs au monde, n’a pas participé.
Jusqu’au 21, la ville brésilienne de Belém sera l’épicentre des débats sur le changement climatique. Les participants se concentreront sur les mesures prioritaires pour limiter la hausse des températures mondiales, la présentation de nouveaux plans d’action nationaux et les progrès réalisés concernant les engagements financiers pris lors de la COP29, qui s’est tenue l’an dernier à Bakou, en Azerbaïdjan.
Comme l’a déclaré le président brésilien, la COP30 devrait être le sommet de référence pour la mise en œuvre de solutions permettant d’endiguer un phénomène qui menace l’ensemble de la population, riches et pauvres.
