La guerre économique promue et financée par le Département d’État américain via la plateforme El Toque et son taux de change a été dénoncée ce mercredi dans l’émission « Razones de Cuba » (Raisons de Cuba), diffusée au journal télévisé du soir à Cuba.
Cette dénonciation fait suite à la déclaration du ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez Parrilla, devant l’Assemblée générale des Nations Unies le 29 octobre.
Il avait alors évoqué les preuves recueillies par son pays concernant les manœuvres encouragées par les États-Unis pour alimenter artificiellement l’inflation à Cuba, éroder le pouvoir d’achat de la population et provoquer des troubles sociaux afin d’accélérer son projet de changement de régime.
Le journaliste et présentateur Humberto López a révélé des informations concernant l’allocation de fonds, provenant des contribuables américains, aux sociétés Media Plux Experience et Mas Voces Foundations, toutes deux enregistrées au nom de José Jasán Nieves Cárdenas, directeur d’El Toque, et liées à la plateforme subversive Periodismo de Barrio.
Il a également expliqué qu’une partie de ces fonds servait à soutenir des leaders subversifs au sein de nouveaux acteurs économiques et certaines personnalités identifiées par le Département d’État comme étant impliquées dans un réseau de trafic de devises illégal, des actions relevant du terrorisme financier.
Les preuves audiovisuelles comprennent des déclarations de Xavier Billingsley, chef adjoint des relations publiques de l’ambassade des États-Unis à La Havane, datant d’environ 2024, ainsi que de plusieurs personnes impliquées dans cette opération inflationniste, qui a contourné le système bancaire et confirme le caractère malveillant des hausses excessives des taux de change visant à faire grimper les prix et à affaiblir l’économie cubaine.
Les variations de l’« algorithme », avec sa nette tendance à la hausse, ont également été mises en cause, reflétant les manipulations et la spéculation alimentées par les fluctuations des taux de change, sans aucun événement économique pertinent pour les justifier.
Par ailleurs, il a été souligné qu’il ne s’agit pas d’une croisade contre les médias susmentionnés, mais plutôt d’une enquête sur l’utilisation de leurs plateformes pour servir des intérêts financés par une puissance étrangère. La population cubaine, qui subit les conséquences de ces manœuvres, les dénonce et exprime de plus en plus son mécontentement.
Source : ACN
