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L’UPEC répond aux questions concernant le financement d’El Toque

par Reynaldo Henquen

L’Union des journalistes de Cuba (UPEC) a répondu ce vendredi, via son site web, aux questions concernant le média contre-révolutionnaire El Toque. L’organisation a précisé qu’une part importante de son financement provient de fonds du gouvernement américain, acheminés par le biais de programmes de diplomatie publique et du National Endowment for Democracy (NED).

Le directeur d’El Toque, José Jasán Nieves, a lui-même reconnu dans des entretiens avec des agences de presse internationales qu’environ 50 % du budget annuel de la plateforme provient de la coopération américaine, un montant estimé entre 800 000 et 1 million de dollars, a indiqué l’UPEC.

Des documents officiels du Département d’État et des rapports du NED confirment que ces ressources s’inscrivent dans le cadre de programmes d’aide à la démocratie visant à promouvoir les médias et les projets conformes à la politique étrangère de Washington à l’égard de Cuba.

Ces fonds sont alloués à des initiatives visant à influencer l’opinion publique nationale par la publication de taux de change illégaux et de récits critiques envers le système politique cubain, minimisant ainsi l’impact du blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à Cuba », a souligné l’UPEC.

L’UPEC a estimé que l’ampleur de ce financement confère à El Toque une capacité opérationnelle bien supérieure à celle des médias publics cubains, dont les budgets sont libellés en monnaie nationale et soumis à des restrictions de change.

L’organisation des journalistes cubains a indiqué que la législation en vigueur, notamment la loi 88 de 1999 et l’article 143 du Code pénal, sanctionne la réception de financements étrangers pour des activités considérées comme hostiles à l’État, ce qui place ce média dans une situation d’illégalité reconnue par son propre directeur.

Des rapports du Bureau de la responsabilité gouvernementale (GAO) et du Département d’État américains décrivent depuis des années des programmes discrets soutenant des journalistes et des médias contre-révolutionnaires à Cuba, dans le but de promouvoir un changement politique interne par le biais d’un soulèvement social.

L’Union des journalistes cubains (UPEC) a déclaré que l’insistance d’El Toque sur La diffusion de taux de change parallèles contribue à fausser les anticipations économiques et à générer une inflation induite, ce qui constitue une forme de guerre de l’information contre le pays.

La Banque centrale de Cuba a approuvé vendredi les récentes dénonciations d’El Toque à la télévision et à la radio nationales, ainsi que celles du Premier ministre Manuel Marrero Cruz et du ministre des Affaires étrangères Bruno Rodríguez Parrilla, déclarant que ces pratiques relèvent de mécanismes informels qui nuisent à l’économie nationale et sont dépourvues de légitimité.

Source : ACN

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