Cuba vit une journée de deuil et d’hommage, à l’occasion du 154e anniversaire de l’exécution par fusillade de huit étudiants en Médecine, perpétrée par les autorités espagnoles et considérée comme l’un des faits les plus lugubres de l’histoire nationale.
Chaque année, des milliers de jeunes effectuent un pèlerinage depuis l’escalier de l’Université de La Havane jusqu’au Mémorial Mausolée de La Punta, où ils ont été assassinés, pour leur rendre hommage.
Le 27 novembre 1871 le colonialisme espagnol a fauché la vie de huit jeunes inocentes et a plongé le pays dans le deuil.
Accusés d’avoir profané la tombe du journaliste espagnol Gonzalo de Castañón, ils ont été condamnés à mort.
Onze élèves ont été condamnés à six ans de prison, vingt à quatre ans et vingt autres à six mois.
Selon divers historiens, le procès et l’exécution des étudiants a été une façon de réprimer la population civile, pour le soutien à La Havane de l’Armée de Libération, qui tenait alors en échec les troupes espagnoles.
L’historiographie cubaine abonde en références sur les circonstances du procès – considéré comme frauduleux ou truqué -, l’application des condamnations, la réaction populaire et les enquêtes ultérieures.
Fernando de Castañón, fils cadet du journaliste, s’est rendu à La Havane, a visité la tombe de son père et aassuré qu’elle n’avait pas été endommagée.
Source : Prensa Latina.
