L’Assemblée populaire pour la paix et la souveraineté de notre Amérique s’est conclue au Venezuela par l’adoption d’un manifeste établissant des engagements pour la lutte populaire.
Après deux jours de réflexion et de débats au sein de neuf groupes de travail, et avec la participation de représentants de plus de 50 pays, les délégués ont adopté un document appelant à la construction d’un nouvel ordre mondial fondé sur la justice, l’indépendance et la fin de l’interventionnisme.
Les délégués des peuples autochtones, des gouvernements, des parlements, des syndicats, des organisations de jeunesse, culturelles, spirituelles et communautaires, ainsi que des mouvements sociaux, ont appelé à forger un monde globalement intégré, tant sur le plan économique que technologique.
Ils ont également appelé à lever le blocus par une augmentation de la production, l’ouverture de nouvelles routes commerciales et la mise en place de monnaies et de systèmes financiers alternatifs au dollar.
Ils proposaient de consolider Caracas comme lieu de rencontre permanent pour les assemblées, les missions, les accords législatifs et les alliances populaires Sud-Sud, établissant ainsi un pont entre l’Alliance bolivarienne des peuples de notre Amérique et le Traité de commerce des peuples, et les BRICS+.
Le texte publié par le ministère vénézuélien des Affaires étrangères indiquait que le manifeste rendait hommage à la résistance du peuple cubain, qui, pendant plus de six décennies, a fait face à des blocus, des invasions et des campagnes de haine sans jamais renoncer à sa souveraineté.
Le manifeste rendait hommage à la résistance du peuple cubain.
Il reconnaissait également « la cohérence éthique de Fidel Castro comme une référence pour les luttes actuelles ».
La vice-présidente exécutive vénézuélienne, Delcy Rodríguez, s’exprimant la veille au forum, a appelé à faire entendre la voix des peuples d’Amérique latine et des Caraïbes, citant en exemple « la grande dignité de Cuba, qui a enduré des décennies de résistance à un blocus ignominieux, oppressif et criminel ».
« Si quelqu’un peut nous enseigner des leçons sur le monorisme, c’est bien Cuba avec son José Martí, avec notre Commandant Fidel Castro, car il est le commandant des peuples libres non seulement dans notre région, mais dans le monde entier », a-t-il affirmé.
Il a souligné qu’ils voyaient en le leader historique de la Révolution cubaine un phare, une lumière qui les guidait, à une époque où le capitalisme et le néolibéralisme semaient la désolation sur la scène politique, ailleurs dans le monde et sur notre continent.
Il a déclaré que la paix était un « territoire à conquérir », dénonçant chaque base militaire étrangère en Amérique comme une épine dans notre pied et prônant une paix active comme stratégie pour combattre la guerre.
De même, il a appelé à unir les luttes écologiques et migratoires pour la défense de la Terre Mère et à reconnaître chez les personnes déplacées les stigmates du pillage, en affirmant que la Terre n’est pas une ressource, mais un foyer.
Ils ont également proposé de donner aux jeunes « la clé des grandes opportunités », en les reconnaissant comme une force créatrice et un acteur ayant voix au chapitre dans les décisions stratégiques.
Le document reconnaissait le Venezuela comme un « laboratoire de résistance et un phare de mobilisation », et soulignait l’héritage de Simón Bolívar, la vision stratégique du commandant Hugo Chávez pour la construction d’un monde multipolaire, et le rôle de Nicolás Maduro dans la coordination de cette instance internationale.
Dans le cadre des décisions organisationnelles, l’Assemblée a exigé des progrès dans la création d’une Alliance mondiale des peuples pour la défense de la souveraineté et de la paix, capable de coordonner les réseaux et les mouvements sur tous les continents.
De même, elle a insisté sur la nécessité d’établir un Système mondial pour la défense de la vérité et la communication des peuples, avec un Observatoire de la guerre cognitive, des antennes dans les universités, les médias alternatifs et des brigades internationales de communication populaire.
Elle a appelé à l’élaboration d’un Plan d’action mondial contre la militarisation et l’interventionnisme, comprenant une Carte internationale des menaces à la paix et un Mécanisme de réponse politique rapide, ainsi qu’à la promotion d’un Statut de défense collective pour Notre Amérique et les Caraïbes.
Elle a exigé la création du Front continental pour la mobilité humaine digne et d’un Réseau juridique international pour le droit à la mobilité humaine, ainsi que d’un Fonds de solidarité pour la Grande Patrie afin de soutenir les migrants.
Enfin, l’Assemblée a appelé à l’adoption de l’Agenda Terre Mère et Paix climatique et de l’Agenda Génération Génie 2035, qui « intègrent les savoirs ancestraux, la science et le leadership des jeunes dans la défense de la justice climatique et de la souveraineté numérique ».
Ce jeudi, les délégués se rendront dans des communes pour s’informer sur ces initiatives, qui visent à renforcer le pouvoir populaire en tant que nouveau gouvernement du Venezuela sur la voie du socialisme bolivarien du XXIe siècle.
Enfin, l’Assemblée a appelé à l’adoption de l’Agenda Terre Mère et Paix Climatique et de l’Agenda Génération Génie 2035, qui « intègrent les savoirs ancestraux, la science et le leadership des jeunes pour défendre la justice climatique et la souveraineté numérique ».
Ce jeudi, les délégués se rendront dans des communes pour s’informer sur ces initiatives, qui visent à renforcer le pouvoir populaire en tant que nouveau gouvernement du Venezuela sur la voie du socialisme bolivarien du XXIe siècle.
Une rencontre avec des pêcheurs est également prévue dans l’État de La Guaira, au nord du pays, où, au coucher du soleil, des artistes nationaux et internationaux donneront un concert pour la souveraineté et la paix de notre Amérique.
Source : Prensa Latina.
